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five o’clock

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(1881) De l’anglais five o’clock (« cinq heures ») par abrègement de five o’clock tea (« thé de cinq heures »), assimilable à un faux anglicisme car cette troncature est inexistante en anglais[1].

Locution nominale

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Singulier Pluriel
five o’clock five o’clock
five o’clocks
\faj.v‿o.klɔk\
Five o’clock, par Pierre Georges Jeanniot (1904)

five o’clock \faj.v‿o.klɔk\ masculin, généralement invariable

  1. (Faux anglicisme) (Désuet) Goûter mondain où l’on boit du thé et que l’on prend en principe vers cinq heures de l’après-midi, à la manière anglaise (ou supposée telle).
    • Le five-o’clock-tea (le thé de cinq heures) est entré tout à fait dans les mœurs françaises. [...] On dit couramment : j’ai mon five o’clock. Mme X... a un five o’clock. Et ce five o’clock n’a pas nécessairement lieu à cinq heures, pas plus que la Matinée n’a lieu le matin. Une Matinée dure toute un après-midi et un five o’clock peut commencer à deux heures. — (Jules Claretie , La vie à Paris, Le Temps, 19/04/1881, page 3)
    • — Avant de lui faire apprendre le grec et le latin, monsieur le proviseur, je voudrais qu’il sache d’abord le français : voilà un enfant qui ne sait pas ce que je veux dire quand je lui parle de high-life, de five o’clock, de rowing, de match, etc., etc. — (Draner, Collèges et pensions, Le Journal amusant, 14/12/1895, page 2)
    • Entre une visite chez la marquise de X... et un five o’clock chez la duchesse de Z…, le noble vicomte Urbain-Marie Le Coquemar du Bigourday de la Roustissure constata qu’il avait le temps de fumer un cigare. — (Robert Francheville, Carnet mondain, Le Pêle-mêle, 15/12/1907, page 12)
    • Très anglais aussi est le snobisme intelligent (cela peut bien arriver de temps à autre !) qui fait que l’on apporte à la confection du five o’clock un soin tout particulier, un redoublement de précautions presque sacerdotales, dont les maîtresses de maison s’acquittent elles-mêmes au moment de l’offrir. Que de jolis bibelots, que d’amusantes fantaisies n’a-t-on pas créés dès lors, pour faciliter cette tâche délicate ? — (Georgette Vernière, Une tasse de thé ?, Gil Blas, 01/01/1912, page 14)
    • À New-York, le carnaval ne dure pas toute l’année, mais seulement un cinquante-deuxième d’année. Un ami, qui débarque au Havre, m’assure qu’il a lu, là-bas, à la porte d’un restaurant de nuit :
           ALL THE WEEK, MARDI GRAS
           (Mardi Gras toute la semaine)
      Ce qui prouve que certains restaurateurs new-yorkais ne comprennent pas mieux le français que d’autres Français ne comprennent l’anglais quand ils affichent :
           DE QUATRE A SEPT HEURES,
           TOUS LES JOURS, FIVE O’CLOCK
      — (Sergine, Caquets de chez Barbin, Les Annales politiques et littéraires, 29/03/1925, page 324)

Variantes orthographiques

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Quasi-synonymes

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Prononciation

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Prononciation audio manquante. (Ajouter un fichier ou en enregistrer un avec Lingua Libre Lingua Libre)

Références

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  1. Clyde Thogmartin, Some ‘English’ Words in French, The French Review, volume 57, no 4, mars 1984, page 450