fièvre hectique
Étymologie
[modifier le wikicode]Locution nominale
[modifier le wikicode]| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| fièvre hectique | fièvres hectiques |
| \fjɛ.vʁ‿ɛk.tik\ | |
fièvre hectique \fjɛ.vʁ‿ɛk.tik\ féminin
- (Médecine) (Vieilli) Sorte de fièvre lente et continue, accompagnée d’une diminution progressive de l’embonpoint et des forces et qui amène un dépérissement graduel.
La fièvre hectique se dit en effet d'une fièvre lente qui amène un dépérissement graduel. On voit dans les hôpitaux, écrivait Broussais, une foule de malades pâles, maigres, s'avançant chaque jour vers le tombeau, avec une fièvre hectique plus ou moins caractérisée.
— (Pierre Lembeye, Nous sommes tous dépendants, Éditions Odile Jacob, 2001, notes du chap. 1)Au centre de ses observations se trouve la « fièvre hectique », dont sont atteints de nombreux petits patients et qui lui paraît caractéristique de la plupart des maladies de l'enfance.
— (Marie-France Morel, « Soigner les enfants malades à la fin du XVIIIe siècle : dispensaire ou hôpital ? L'exemple du dispensaire pour enfants pauvres de George Armstrong à Londres », chap. 2 de Prévenir, accueillir, guérir : La médecine des enfants de l'époque moderne à nos jours, édité par Emmanuelle Berthiaud, François Léger & Jérôme van Wijland, Presses Universitaires du Septentrion, 2021, p. 50)Enfin, il existe un troisième type de fièvres, les fièvres hectiques, qui sont causées par l'inflammation des éléments solides du cœur et qui surviennent quand une fièvre humorale n'a pas été convenablement soignée.
— (Marc Carnel, Le sang embaumé des roses : sang et passion dans la poésie amoureuse de Pierre de Ronsard, Genève: Librairie Droz, 2004, note 121/p. 183)