ferrosilicium

Français

Étymologie

Dérivé de silicium, avec le préfixe ferro-.

Nom commun

ferrosilicium \fɛ.ʁo.si.li.sjɔm\ masculin

1. Ferroalliage composé de fer et de silicium dont la teneur en poids en silicium se situe entre 15 % et 90 %, celui à 75 % de silicium étant le plus utilisé.
   • M. F. Gautier, reconnaissant, au contraire, qu'il y avait là une confirmation éclatante de principes théoriques à peine soupçonnés, fit expérimenter par les fondeurs français la fusion, au cubilot, de fontes blanches ordinaires avec du silicium condensé sous forme d'alliage à 90 de fer et 10 de silicium, et connu sous le nom de ferrosilicium.
     Le résultat pratique fut très important, car il permit aux industriels français de communiquer, par cette addition de ferrosilicium, les qualités requises pour la fonderie, aux fontes nationales les plus ordinaires. — (« Silicium », dans le Dictionnaire encyclopédique et biographique de l’industrie et des arts industriels, par Eugène-Oscar Lami, tome 8, Librairie des Dictionnaires, Paris, 1888, page 225)
   • Le ferrosilicium est après le ferromanganèse, le produit le plus employé comme additif spécial dans l'industrie sidérurgique. Ces deux ferro-alliages remplissent en sidérurgie différentes fonctions, précises et distinctes, mais dans les cas où ils peuvent être utilisés indifféremment, le ferrosilicium s'impose précisément par son coût moins élevé. — (Possibilités de création d'industries exportatrices: dans les États africains et malgache associés : production sidérurgique, volume 3, Commission européenne : Direction générale du développement et de la coopération, 1974, page 3)
   • Puis, sous l'effet combiné d'une reprise dans l’industrie sidérurgique et de la réduction des importations par l’imposition de droits compensateurs, tant aux États-Unis que dans la Communauté européenne, le marché du ferrosilicium s'est redressé au cours du dernier trimestre de 1994. — (« Silice », dans L'Industrie minérale du Québec, Québec : Ministère de l'énergie et des ressources, Direction des communications, 1994, page 127)