faim-valle
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Je suis persuadé que le mot faim-valle, faim-galle ou fraim-galle, que Ménage dit être particulièrement usité en Anjou, province limitrophe de la Haute-Bretagne, où le langage populaire est mêlé de mots français et de mots bretons, est composé du français faim, et du celto-breton gwall, en construction wall ou vall, mauvais, et signifie par conséquent à la lettre, faim mauvaise [...] — (François Joseph Noël, Philologie Française ou dictionnaire étymologique, critique, historique, anecdotique, littéraire, Le Normant père, Paris, 1831)
Nom commun
[modifier le wikicode]faim-valle \fɛ̃.val\ féminin
- Sorte de névrose qui force les chevaux à s’arrêter tout à coup, et ne leur permet de reprendre le travail qu’après que le besoin de manger qui les saisit est satisfait.
J’accorde à l’auteur que le mot faim-valle est un terme de maréchal, qui ne se dit plus guère que de la boulimie des chevaux; que sa signification a été restreinte, et qu’il a vieilli ; mais je soutiens qu’on s’en sert encore généralement, même à Paris, pour exprimer une faim désordonnée (dans ce sens, on dit plus communément la fraimgalle)
— (François Joseph Noël, Philologie Française ou dictionnaire étymologique, critique, historique, anecdotique, littéraire, Le Normant père, Paris, 1831)
- (Par extension) Très grande faim.
Avoir faim-valle.
- (Sens figuré) Envie irrépressible de quelque chose.
Variantes
[modifier le wikicode]Apparentés étymologiques
[modifier le wikicode]- faimvallier (dans la Sarthe, homme qui a un fort appétit)
- fringale
Références
[modifier le wikicode]- Inspiré du Dictionnaire encyclopédique Quillet, Paris, 1934.
- « faim-valle », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- ↑ Larousse universel en 2 volumes, 1922, réédition 1949
- ↑ « faim-valle », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage