fœdité
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- → voir fédité
Nom commun
[modifier le wikicode]fœdité \Prononciation ?\ féminin
- (Indénombrable) (Archaïsme) Ancienne orthographe de fédité.
Si tu és agité des ondes, de ſuperbe, d’ambition , ou de detraction , regarde l’eſtoille , appelle Marie , ſi la colere , ou l’auarice , ou la volupté de la chair frapple le vaiſſeau de ton ame , regar de vers Marie , ſi tu és troublé par la grandeur de tes crimes , ſi confus par la fœdité de ta conſcience , eſpouuanté de l’horreur du iugement: ſi tu commence d’eſtre abſorbé au profond de la triſteſſe, en l’abyſme du deſeſpoir, penſe à Marie : en peril , en angoiſſe , en choſe douteuſes , penſe à Marie , inuoque Marie : la ſuiuant tu ne te fouruoye pas , la priant tu ne deſeſperes point , penſant à elle tu ne peus iamais errer : icelle te tenant, tu ne peux tomber : icelle te gardant , tu ne peux auoir crainte: icellete conduiſant, tu ne peux eſtre recreu : icelle t’eſtant propice, & fauorable, tu paruiens à ton port.
— (André Valladier, Parallèles et Célébritez Parthéniennes pour Toutes les Festes de la Glorieuse Mère de Dieu, 1626)La premiere difference qui peut eſtre entre la lépre, & vne autre maladie, eſt l’alopecie, en partie à raiſon des ſcrophules qu’elle fait & cauſe au col, & la fœdité qu’elle apporte en la face : Car combien que ces choſes ayent de la reſſemblance ou des ſignes de lépre , neantmoins ce n’eſt pas lépre.
— (Paracelso, Les XIV Livres des Paragraphes de PH. Theoph. Paracelse Bombast, Allemand, tres‐grand & tres‐excellent Philoſophe, & tres‐celebre Docteur en la Medecine , Prince des Medecins Hermetiques & Spagiriques, 1631)Et veritablement il eſt plus decent , & convenable à la dignité de la Vierge , & de ſon Filz , qui d’elle a pris chair humaine affermer que non ſeulement ſon ame , mais auſſi ſon corps jamais n’a eu en ſoy fœdité, ou tache contagieuſe : ains eſt demeuré touſiours pur & nect, comme prepurifié de Dieu, & conſervé de toute ordure , affin que de la chair virginale & mundiſſime , le Filz de Dieu fuſt incarné , & la majeſté divine ineffablement habitaſt en ſon tabernacle tres‐pur & tres‐munde : comme les ſentences des Docteurs, cy‐dervant alleguées , amplement le demonſtrent & enſeignent.
— (Nicole Grenier, Tome Second du Bouclier de la Foy, 1666)