euclidiennité

Français

(1985) Mot dérivé de euclidien, avec le suffixe -ité

Singulier	Pluriel
euclidiennité	euclidiennités
\ø.kli.djɛ.ni.te\

euclidiennité \ø.kli.djɛ.ni.te\ féminin — Note : Le pluriel n'est pas avéré.

(Mathématiques) (Didactique) Nature ou qualité de ce qui est euclidien.
- Le fait qu'il soit impossible de réduire cette dimension résulte de ce que, l’euclidiennité étant acquise, la structure additive (en terme de D) de l'arbre entraîne que l'arête AL est orthogonale (en terme de √D) à E, de rang plein d'après l'hypothèse de récurrence. — (Georges Le Calve, « Distance à centre », dans Statistique et analyse des données, tome 10, n^o 2, Paris : Association des Statisticiens Universitaires, 1985, p. 36)
- Notons β_e l'indice « d’euclidiennité » de la dissimilarité δ ; cela signifie que pour β ≤ β_e, la dissimilarité T_β(δ) est euclidienne, et non euclidienne pour β > β_e. — (Farid Beninel, « Dissimilarités de type sphérique et positionnement multidimensionnel normé », dans RAIRO - Recherche opérationnelle, tome 33, n^o 4, Paris : EDP Sciences, 1999, p. 574)
- L’ajout d’une structure sur la direction de 𝓔 (ici l’ajout d’un produit scalaire) a permis de définir une distance sur 𝓔 (on pourra remarquer que l’euclidiennité de ‖·‖ n’intervient pas dans la démonstration du fait que d soit une distance : […]). — (Vincent Beck, « Géométrie affine euclidienne », Préparation à l’Agrégation, année 2009–2010, ENS Cachan)