estrapadouiller
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- De estrapade (supplice), avec le suffixe péjoratif -ouiller. Apparaît en 1946 sous la plume de Boris Vian. Repris par l’écrivain québécois Bernard Andrès.
Verbe
[modifier le wikicode]estrapadouiller \ɛs.tʁa.pa.du.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Rare) (Familier) Tuer, assassiner.
En général, c’est Barbotin qui fait la liaison. Alors, la solution s’impose : attendre Barbotin dans le couloir avec un masque de Barbotin, l’estrapadouiller, entrer chez Cachin avec le masque sur la figure.
— (Boris Vian, Chroniques du menteur, dans Les Temps modernes no 10, juillet 1946)J’ai l’impression que c’était un des types à qui ils avaient refilé de la fausse monnaie et qui avait dû leur en pousser une bien bruyante. Alors ils l’ont estrapadouillé.
— (Peter Cheyney, Les femmes s’en balancent, traduction de Michelle et Boris Vian, Gallimard, 1949, page 223)- Quoi, ce vieux bouc de Delezenne fait encore des siennes ? Il nous faut l’estrapadouiller, que diable !
— (Bernard Andrès, L'Énigme de Sales Laterrière, Québec Amérique, 2000)- Eh, j’y suis pour rien, compañero ! C’est ce fou de Berbila qui a failli t’estrapadouiller.
— (Bernard Andrès, Fidel, D’Iberville et les autres, Québec Amérique, 2007)
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- Somain (France) : écouter « estrapadouiller [Prononciation ?] »