enculeur de mouches
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Composé de enculeur et de mouche[1]. Des calques pseudo-savants sont plaisamment utilisées comme diptérophile ou sodomiseur de diptères[2].
Locution nominale
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
enculeur de mouches | enculeurs de mouches |
\ɑ̃.ky.lœʁ.də.muʃ\ |
enculeur de mouches \ɑ̃.ky.lœʁ.də.muʃ\ masculin (pour une femme, on dit : enculeuse de mouches)
- (Vulgaire) (Péjoratif) Individu pointilleux, tatillon, qui ergote.
Je ne suis pas un enculeur de mouches, moi. Je fais des chansons. Les cons des lettres, abrutis, n’ont-ils pas compris ?
— (Louis-Ferdinand Céline, Lettres à Albert Paraz, 1957 ; Gallimard, 1980, page 205)Ce globuleux, je lui trouve pourtant un air enculeur de mouches que ça m’étonne de le voir saboter l’enquête.
— (Alphonse Boudard, La Cerise, Plon, Paris, 1963)
Synonymes
[modifier le wikicode]- chicaneur (Péjoratif)
- coupeur de cheveux en quatre (Familier) (Péjoratif)
- ergoteur (Péjoratif)
- pinailleur (Familier) (Péjoratif)
Apparentés étymologiques
[modifier le wikicode]- enculage de mouches (Vulgaire) (Péjoratif)
- enculer les mouches (Vulgaire) (Péjoratif)
Traductions
[modifier le wikicode]- Allemand : Erbsenzähler (de) masculin, Haarspalter (de) masculin, Rechtsverdreher (de) masculin
- Anglais : nit-picker (en), pettyfogger (en), quibbler (en), shyster (en)
- Breton : spazher laou (br), beg m'en argarzh (br) masculin
- Danois : hårkløver (da) commun, flueknepper (da) commun, ordkløver (da) commun
- Néerlandais : mierenneuker (nl) masculin
Prononciation
[modifier le wikicode]- \ɑ̃.ky.lœʁ.də.ˈmuʃ\
- rime : /muʃ/
- France (Paris) : écouter « enculeur de mouches [Prononciation ?] »
- France (Paris) : écouter « enculeur de mouches [ɑ̃.ky.lœʁ.də.ˈmuʃ] »
- Vosges (France) : écouter « enculeur de mouches [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « enculeur de mouches [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- ↑ « enculer », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- ↑ André Vers, C'était quand hier ?, 1990, p. 318