en voiture, Simone
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Composé de voiture et de Simone.
- Expression tirée de l’expression d’origine « En voiture Simone, c’est moi qui conduis, c’est toi qui klaxonnes ! » attribuée à la célèbre pilote automobile Simone Louise des Forest. Elle fut popularisée en 1961 par Guy Lux s’adressant à Simone Garnier, une autre animatrice, lors des émissions télévisées Intervilles[1].
- En fait, le prénom de Simone est déjà associé à la voiture dans des œuvres littéraires précédentes, par exemple le Théâtre complet de Brieux, tome 5.
Locution interjective
[modifier le wikicode]en voiture, Simone \ɑ̃ vwa.tyʁ si.mɔn\
- (Familier) Allons-y ; partons.
Comme dirait l'autre : en voiture Simone ! Seulement, il avait commis une erreur : sachant que la troupe cantonnait à la pointe du Chien, il s'y était dirigé immédiatement.
— (M.-G. Braun , Attaque imminente, Éditions du Fleuve Noir, 1962)– On va lui ratisser ses puces et en voiture Simone.
— (Fred Vargas, Pars vite et reviens tard, 2001)Le grand philosophe contemporain Georges Marchais, oui, celui rendu célèbre par ses juteux aphorismes comme « Taisez-vous Elkabbach » ou « En voiture, Simone », avait bien résumé le problème en affirmant sur Europe 1 : — Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
— (Yves Boisset, La vie est un choix, 2011)— Ben c'est toi qui dis toujours « en voiture Simone » quant on part. Moi je pensais que tu parlais à une personne de ton monde, que moi je ne vois pas !
— (Maryse Metayer, Anna au bois dormant, Lille : TheBookEdition, 2014, page 37)
— Mais non ma petite cocotte « en voiture Simone » c'est une expression, c'est comme quand je dis, allez en route mauvaise troupe, je ne parle à personne en réalité
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « en voiture, Simone [Prononciation ?] »
- Vosges (France) : écouter « en voiture, Simone [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- ↑ Stéphane Bern, Les Pourquoi de l'Histoire, tome 4, éditions Albin Michel, 2018, chapitre 6.