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duc-d’Albe

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(XVIe siècle) Composé de duc et de Albe, en néerlandais dukdalf, ainsi nommé en l’honneur de Ferdinand Alvare de Tolède, de régent des Pays-Bas espagnols et duc d’Albe. Le mot doit être apparu après 1567 (nomination du duc comme gouverneur) dans la ville royale d'Amsterdam, et avant 1581, année de la fondation de Duckdalbe, à Emden, où les pirates hollandais (watergeus (« gueux de mer »)) avaient une base[1].
(orthographe rectifiée de 1990)
Singulier Pluriel
duc-d’Albe duc-d’Albes
\dyk d‿alb\
(orthographe traditionnelle)
Singulier Pluriel
duc-d’Albe ducs-d’Albe
\dyk d‿alb\
Une série de ducs-d’Albe.

duc-d’Albe \dyk d‿alb\ masculin

  1. (Construction) (Génie civil) Pieu ou faisceau de pieux émergeant et destiné à l’amarrage ou à l’évitement des bateaux.
    • Ferdinand Alvare de Tolède, duc d’Albe et gouverneur des Pays-Bas a donné son nom à un opéra de Donizetti et au duc-d’Albe en génie civil maritime.
    • Le manguier est un arbre court, très touffu […]. Quant au cipô, ce sont ces lianes énormes, grosses comme des serpents boas, qui enserrent les fûts, y grimpent, et passent d’un arbre à l’autre par le sommet. On en fait des câbles d’une solidité à toute épreuve qui remplacent les ceintures de fer dont on lie les madriers d'échafaudage et les ducs d’Albe dans les ports. — (Jules Huret, De Buenos-Aires au Gran Chaco, 1911.)
    • Duc-d’albes & Pieu d’amarrage sont souvent utilisés pour prolonger un quai ou comme point d’amarrage où des embarcations peuvent être attachées à l’aide d’une amarre ou d’une aussière. — (Meeverpipes.com)

Références

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