dendrophore
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Date à préciser) Du latin dendrophorus, doublet du grec signifiant « porteur d’arbre ».
- Dérivé du préfixe dendro-, avec le suffixe -phore.
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
dendrophore | dendrophores |
\dɑ̃.dʁo.fɔʁ\ |
dendrophore \dɑ̃.dʁo.fɔʁ\ masculin
- (Antiquité) Menuisier, charpentier, ouvrier chargé d’acheminer les troncs d’arbres vers les chantiers.
Le bardage des grumes s'effectue par flottage, par le travail des hommes - le bas-relief des dendrophores de Bordeaux en offre une image éloquente - et sans doute aussi par la traction animale.
— (Gérard Coulon, Les Gallo-romains, in « Les métiers du bois », Armand Colin 1990.)
- Dans la religion antique, les dendrophores étaient les prêtres liés au culte de Cybèle et d’Attis, chargés de porter solennellement un pin coupé représentant le corps d’Attis après sa mort.
Valence ne nous a laissé que deux inscriptions peu intéressantes : l’une mentionnant un pontifex perpetuus, l’autre un collège de dendrophores ou charpentiers.
— (Charles Lenthéric, Le Rhône, histoire d’un fleuve, Plon, 1892, t. II, p. 103)
- Personne qui porte des arbres lors d'une dendrophorie.[1]
Mort d’immortels argyraspides
— (Apollinaire, « La Chanson du mal aimé », Alcools, in Œuvres poétiques, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1965, page 55)
La neige aux boucliers d’argent
Fuit les dendrophores livides
Du printemps cher aux pauvres gens
Traductions
[modifier le wikicode]Références
[modifier le wikicode]- ↑ Claude-Marie Gattel, Dictionnaire universel de la langue française, 5e éd., 1837