demi-jetée
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (1889) Dérivé de jetée, avec le préfixe demi- : le nom « jetée » désignait en argot la somme de 100 francs[1].
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
demi-jetée | demi-jetées |
\də.mi.ʒte\ |
demi-jetée \də.mi.ʒte\ féminin
- (Argot) (Désuet) Somme ou billet de 50 francs.
Y a soixante raides à débourser pour cette connasse qui vaudrait pas une demi-jetée la passe chez Reine !
— (Albert Simonin, Hotu soit qui mal y pense, Gallimard, Paris, 1971, page 40)On les paie dix francs, un peu moins un peu plus, sur le marché aux puces et même qu’on en a neuf pour une demi-jetée... cinquante balles de bonheur, ce n’est pas cher payé.
— (Orlando de Rudder, Tout crus, les coqs, Balland, Paris, 1987, page 118)Madame joue une demi-jetée, elle a peau de balle, et alors ?
— (Michaël Abecassis, Fric-frac et circonstances atténuantes, Publibook, Paris, 2003, page 42)
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
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Références
[modifier le wikicode]- ↑ Gustave Macé, Mes lundis en prison, G. Charpentier, Paris, 1889, page 255.