dargreiz
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (1659)[1] D’après Victor Henry dargreiz serait composé de da (« pour »), ar (« le ») et kreiz (« milieu »), littéralement « pour le milieu »[2].
- (1659)Dérivé de kreiz (« centre, milieu »), avec le préfixe dar- (avec une mutation consonantique par adoucissement kreiz → greiz)[3].
Nom commun
[modifier le wikicode]Mutation | Forme |
---|---|
Non muté | dargreiz |
Adoucissante | zargreiz |
Durcissante | targreiz |
dargreiz \ˈdar.ɡrɛjs\ masculin
- (Anatomie) Taille.
Gouhin he chupennig wenn, stardet en dargreiz vistr, a lakae splannocʼh puilhentez ar brennid balcʼh, ur bonnner a rozenn liv ar gwad bev o flamminañ warnañ.
— (Youenn Drezen, Sizhun ar breur Arturo, Éditions Al Liamm, 1971, page 85)- Sa veste blanche, serrée au niveau de sa taille svelte, mettait en valeur sa généreuse poitrine arrogante, sur laquelle flamboyait une lourde rose couleur sang vif.
Ne oa ket evit kerzhout, ha stlejet e oa gant an daou all, ar paotr kozh krog en e gazel, ar paotr yaouank e vrecʼh en-dro d’ e zargreiz.
— (Roparz Hemon, Nenn Jani, Éditions Al Liamm, 1974, page 23)- Il ne pouvait pas marcher, et était traîné par les deux autres, le vieil homme le tenant par l’aisselle et le bras du jeune homme autour de sa taille.
En ur jilgammañ, poan ganeocʼh en ho targreiz, ’ocʼh deut tre, n’eo ket gwir ?
— (Stefano Benni, traduit par X. Koseg, Ostaleri Sherlock, in Ya !, no 838, 2 juillet 2021, page 8)- Vous êtes entré en boitant, la taille douloureuse, n’est-ce pas ?
- (Botanique) Corolle.
Dérivés
[modifier le wikicode]Vocabulaire apparenté par le sens
[modifier le wikicode]- dargreiz figure dans le recueil de vocabulaire en breton ayant pour thème : anatomie humaine.
Références
[modifier le wikicode]- ↑ Martial Ménard, Devri : Le dictionnaire diachronique du breton, 2018 → consulter cet ouvrage
- ↑ Victor Henry, Lexique étymologique des termes les plus usuels du breton moderne, J. Plihon et L. Hervé, Rennes, 1900 → lire sur wikisouce
- ↑ Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Le Chasse-Marée, Douarnenez, 2003, page 430a