Seine-et-Oise
Apparence
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Étymologie
[modifier le wikicode]- (1789) Cet ancien département était traversé par la Seine et l’Oise, d’où son nom.
Nom propre
[modifier le wikicode]Invariable |
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Seine-et-Oise \sɛ.n‿e.waz\ |
Seine-et-Oise \sɛ.n‿e.waz\ féminin, invariable
- (Géographie) (Vieilli) Ancien département français, aboli en 1964, qui était identifié par le code 78. De nos jours, le code 78 identifie le département des Yvelines (de manière effective depuis 1968).
Une sépulture mégalithique a aussi été explorée au lieu dit le cimetière des Anglais, commune de Vauréal, près Pontoise, Seine-et-Oise, par M. A. de Caix de Saint-Aymour.
— (Matériaux pour l’histoire primitive et naturelle de l’homme, sous la direction de G. de Mortillet, M. Reinwald, Paris, mai 1868, no 5, p. 188)- Immédiatement après cette ratification, les troupes allemandes quitteront l’intérieur de la ville de Paris, ainsi que les forts situés à la rive gauche de la Seine ; et, dans le plus bref délai possible, fixé par une entente entre les autorités militaires des deux pays, elles évacueront entièrement les départements du Calvados, de l’Orne, de la Sarthe, d’Eure-et-Loir, du Loiret, de Loir-et-Cher, d’Indre-et-Loire, de l’Yonne, et, de plus, les départements de la Seine-Inférieure, de l’Eure, de Seine-et-Oise, de Seine-et-Marne, de l’Aube et de la Côte-d’Or, jusqu’à la rive gauche de la Seine. — (Traité préliminaire de paix du 26 février 1871, article 3. Texte procuré par Wikisource : s:fr:Traité préliminaire de paix du 26 février 1871 (Malte-Brun).)
- Le jury de Seine-et-Oise est appelé aujourd’hui, à juger l’une des plus mystérieuses affaires qui soient dans les annales judiciaires. […] il ne fait de doute pour personne que, si la victime pouvait parler, elle viendrait réclamer aux douze jurés de Seine-et-Oise l’homme dont elle voulait faire son époux et que l’accusation veut envoyer à l’échafaud. — (Gaston Leroux, le Mystère de la chambre jaune, 1907, chapitre XXVI. Texte procuré en ligne par Wikisource : s:fr:Le Mystère de la chambre jaune/26)
Or ce jour-là —et ce fut ma deuxième chance, la première ayant été le réflexe professionnel qui avait amené le gestapiste à m’assommer, plutôt qu’à me tirer dessus pour me descendre—, ce jour-là je portais sur moi mes vrais papiers d’identité : une carte de séjour française, valable un an, parfaitement en règle, où figurait mon domicile légal, 47, rue Auguste-Rey, à Gros-Noyer-Saint-Prix (Seine-et-Oise) ; ainsi qu’un certificat du consulat général d’Espagne à Paris, attestant de ma nationalité.
— (Jorge Semprún, Exercices de survie, 2012, page 47)
Quasi-synonymes
[modifier le wikicode]Gentilés et adjectifs correspondants
[modifier le wikicode]- Seine-et-Oisien, Seine-et-Oisienne, seine-et-oisien[1]
- Seine-et-Oison, Seine-et-Oisonne, seine-et-oison[2][1]
- Seine-Oison, Seine-Oisonne, seine-oison[1]
- Seine-Oisillon, Seine-Oisillonne, seine-oisillon [1][2](Péjoratif)
Holonymes
[modifier le wikicode]Méronymes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Paris) : écouter « Seine-et-Oise [sɛ.n‿e.waz] »
Voir aussi
[modifier le wikicode]- Seine-et-Oise sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
[modifier le wikicode]- Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du dix-neuvième siècle, Volume 14 (S–TESTA ), 1875, page 496, colonne 2 : entrée « SEINE-ET-OISE (DÉPARTEMENT DE) ». Fac-similé de la page procuré par Gallica.
- Archives nationales (répertoire nominatif par Christiane Lamoussière, revu et complété par Patrick Laharie ; répertoire territorial et introduction par Patrick Laharie), Le Personnel de l’administration préfectorale, 1800-1880, Paris : Centre historique des Archives nationales, 1998, 1159 pages, ISBN 2-86000-271-5, page 1046 : « Préfets de Seine-et-Oise à Versailles ».
- ↑ a b et c Jean-Yves Dugas, Dictionnaire universel des gentilés en français, Linguatech, Montréal (QC), 2006
- ↑ a et b « Seine-et-Oise » dans André Rolland de Denus, Dictionnaire des appellations ethniques de la France et de ses colonies (DAEFC), 1889, Paris, Émile Lechevalier éditeur, VIII pages + 666 colonnes, 25 cm → [version en ligne]