crapulerie

Français

Étymologie

Dérivé de crapule, avec le suffixe -erie.

Nom commun

Singulier	Pluriel
crapulerie	crapuleries
\kʁa.pyl.ʁi\

crapulerie \kʁa.pyl.ʁi\ féminin

1. Action de crapule.
   • Car on sent là, à pleines narines, toute l’écume du monde, toute la crapulerie distinguée, toute la moisissure de la société parisienne : mélange de calicots, de cabotins, d’infimes journalistes, de gentilshommes en curatelle, de boursicotiers véreux, de noceurs tarés, de vieux viveurs pourris ; cohue interlope de tous les êtres suspects, à moitié connus, à moitié perdus, à moitié salués, à moitié déshonorés, filous, fripons, procureurs de femmes, chevaliers d’industrie à l’allure digne, à l’air matamore qui semble dire : « Le premier qui me traite de gredin, je le crève. » — (Guy de Maupassant, La femme de Paul, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, pages 224-225)
   • — D’abord, garçon, une chose : un beau travail, ça ne débute jamais par une crapulerie. — (Jean Giono, Un de Baumugnes, Grasset, 1929)
   • En l’espace de quelques jours j’en appris de belles sur le compte de mon propre Directeur ! Sur son passé rempli de plus de crapuleries qu’une prison de port de guerre. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Stelle, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 185)
   • « On sait que Belkacem avait besoin d'argent, que d’Harcourt avait besoin d’argent, on ne voit pas pourquoi ils n'auraient pas monté une crapulerie qui aurait mal tourné », a commenté jeudi soir un des avocats de Bissonnet, M^e Frédéric Verine. — (Procès Bissonnet: Le vicomte d'Harcourt accable Jean-Michel Bissonnet, 20Minutes.fr, 13 janvier 2011)

Prononciation

• France (Lyon) : écouter « crapulerie [Prononciation ?] »