conopée
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (1887) Du latin conopeum (« moustiquaire, lit entouré d’une moustiquaire »), lui-même du grec ϰωνωπεῖον, kônôpeion, « rideau contre les cousins », de κώνωψ, kônôps, « cousin, moucheron », qui a pris le sens de « dais, voile protégeant le saint sacrement » en latin liturgique. Le sens a évolué vers celui de « rideau », canopé en vieux français, canopée, avant d’évoluer encore pour devenir canapé.
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
conopée | conopées |
\kɔ.nɔ.pe\ |
conopée \kɔ.nɔ.pe\ masculin
- (Religion) Voile recouvrant le tabernacle où se trouvent les hosties consacrées.
[…] calice donné par la reine de Sardaigne à la Visitation de Chambéry classé monument historique, bannière remise par la reine de Pologne (XVIIIe), broderies offertes par l’impératrice d’Autriche au monastère de Vienne (XVIIIe), conopée (voile) en drap lamé d’argent bordé d’or fin (XVIIIe) recouvrant le tabernacle de Brescia.
— (Les Trésors du musée de la Visitation, LePoint.fr, 9 août 2010)
Notes
[modifier le wikicode]- Peu de noms masculins se terminent par -ée en français : androcée, apogée, athée (épicène), athénée, Borée/borée, caducée, camée, cicisbée, Colisée, conopée, coryphée (épicène), écomusée, Élysée/élysée (l’adjectif est épicène), Empyrée/empyrée, gynécée, hyménée, hypogée, lépidostée, lépisostée, Lycée/lycée, Macchabée/macchabée, mausolée, Musée/musée, nymphée, périgée, périnée, Pirée, pongée, propylée, Protée/protée, Prytanée/prytanée, pygmée (épicène), romanée, scarabée, sigisbée, spondée, trochée, trophée, vosne-romanée, zée.
Variantes orthographiques
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Voir aussi
[modifier le wikicode]- conopée sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
[modifier le wikicode]- « conopée », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage