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cogne-mou

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(1865) Composé de cogne et de mou, littéralement « qui cogne mollement ». Nom créé et popularisé par François Barrillot[1], qui l’utilisa comme pseudonyme dans le Journal de Guignol[2], pionnier de la presse satirique lyonnaise (1865-1866). Les deux autres rédacteurs s’étaient surnommés « Caque-nano » et « Claque-posse ».
Singulier et pluriel
cogne-mou
\kɔ.ɲə.mu\

cogne-mou \kɔ.ɲə.mu\ masculin

  1. (Lyonnais) (Péjoratif) (Désuet) Individu faiblard, paresseux, poltron.
    • Ces mamis, que sont de ruraux, n’ont ben montré à c’coup qu’y sont pas pus de borniclasses ni de cogne-mou que les autres. — (Jean Guignol, Guignol et la nouvelle loi municipale, Journal de Guignol illustré, 23 septembre 1876, page 1)
    • Qu’est-ce qu’on fait à la Chambre ? — Je vas vous dire comment ça se passe. Gn’a un député qui monte à la tribune, mais sitôt qu’il ouvre son portail pour bajafler ses gognandises, gn’en a un autre que li rebrique que n’esse qu’un cogne-mou et un capon ; le premier repique sur des adjectifs de femme de platte et de marchande de carpes ; le parsident sonne à tour de bras, mais les engueulements continuent, et quand on peut plus bajafler, on se chapote. — (Jules Coste, Mémoires de l’académie du Gourguillon, Storck, 1887, page 62)
    • Si te veux pas être pris pour un cogne-mou, quand t’as voulu, ne va pas rien dévouloir. — (Justin Godart, La Plaisante Sagesse lyonnaise, Lyon, 1920)

Prononciation

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Références

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  1. J.-L. Rocher, La presse satirique à Lyon de 1865 à 1900, Musée de l’imprimerie et de la banque, Lyon, 1991, page 43
  2. Journal de Guignol, no 1, 30 avril 1865