clou du spectacle
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Locution nominale
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
clou du spectacle | clous du spectacle |
\klu dy spɛk.takl\ |
clou du spectacle \klu dy spɛk.takl\ masculin
- (Théâtre, Cirque) Ce qui, dans un spectacle, fixe particulièrement l'attention du spectateur.
Le grand intérêt, le clou du spectacle de ce soir n'est pas dans le programme. Les pièces inédites de MM. Chenevard, Adam, Bruneau et Copin, assez agréables à entendre et suffisamment bien jouées par les interprètes et amis de ces auteurs, ne constituaient pourtant pas l'attraction essentielle de la soirée.
— (« Le Cercle Pigalle : Claude Gueux, 29 février », dans Les Soirées parisiennes de 1884, par Arnold Mortier, Paris : chez E. Dentu, 1885, p. 146)Le clou du spectacle, comme on dit dans l'argot du jour, c'était la revue en un acte, avec prologue, de M. Philippe de Massa, […]. Jamais revue ne fut montée comme le Cœur de Paris, qui avait prélevé dans chaque théâtre, depuis la Comédie-Française jusqu'au Palais-Royal, les acteurs les plus aimés, afin de piquer la curiosité par une réunion de noms qui n'ont point l'habitude de se trouver ensemble.
— (Victor Fournel, Les œuvres et les hommes, dans Le Correspondant : recueil périodique, Paris, tome 147, 1887, p. 911)Le clou du spectacle, je veux dire la chambre du saint, au dernier étage, est transformée en chapelle et la plus extraordinaire qu'on puisse voir. […]. Or et émaux partout, pierres fines et mosaïques; c'est le plus parfait spécimen en miniature de l'art jésuito-catholique fulgurant, flamboyant, rutilant, échevelé avec ses scintillements, […].
— (Hector France, Sac au dos à travers l'Espagne, chap. 5 : Loyola, Paris : chez G. Charpentier & Cie, 1888 , p. 31)Mais le clou du spectacle est un steeple-chase couru par de vrais chevaux de courses, qui sautent une rivière et tournent sur la scène, et gagné par un cheval qui a remporté le grand prix national, il y a quelques années.
— (« Chronique anglaise », dans la Bibliothèque universelle et revue suisse, 98e année - 3e période : tome 57, Lausanne : au bureau de la revue, Paris : chez Firmin-Didot & Cie, & etc., 1893, p. 186)