christianite
Apparence
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Étymologie
[modifier le wikicode]- (Anorthite) (1825) Nom donné par Teodoro Monticelli et Nicola Covelli en l’honneur du prince Christian Frédéric VI de Danemark [1], qui a exploré le Vésuve, lieu de la découverte, en leur compagnie [2].
- (Phillipsite) (1847) Mot inventé par le minéralogiste français Alfred Des Cloizeaux, dédiant le minéral au Roi Christian VIII de Danemark [3].
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
christianite | christianites |
\kʁis.tja.nit\ |
christianite \kʁis.tja.nit\ féminin
- (Minéralogie) (Désuet) Variété d’anorthite, reconnue comme telle dès 1835 (Louis Albert Necker, Le Règne minéral, tome deuxième, Paris).
- (Minéralogie) (Désuet) Phillipsite.
Je proposerai donc aux minéralogistes, qui ont généralement adopté le nom de phillipsite, pour les cristaux de Capo di Bove et d’Aci Reale de désigner l’harmotome à base de chaux de Marbourg et d’Islande, sous le nom de christianite ; car cette substance possédant le double caractère d’une forme et d’une composition particulière, me paraît devoir occuper désormais une place à part dans la classification des espèces minérales. Le nom que je lui propose, donné autrefois à un minéral du Vésuve, qu’on a reconnu depuis n’être que de l’anorthite, se trouve maintenant sans application ; sa réintroduction dans la science me semble donc un juste hommage au roi de Danemark Christian VIII qui se livre lui-même avec beaucoup d’intérêt à l’étude de la minéralogie, et dont les naturalistes qui ont visité le Danemark ont pu apprécier comme moi l’accueil plein de bienveillance et la protection éclairée.
— (Alfred Des Cloizeaux, « Mémoire sur la christianite, nouvelle espèce minérale », in Annales des mines, quatrième série, tome XII, 1847, pages 380–381)
Traductions
[modifier le wikicode]→ voir anorthite et phillipsite
- Italien : cristianite (it) féminin
Voir aussi
[modifier le wikicode]- christianite sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
[modifier le wikicode]- ↑ Monticelli et Covelli font référence à « S.A.R. Cristiano Federico Principe di Danimarca ». Dans les Revues encyclopédiques de 1820, on peut lire « L’ex-roi de Norvége, le prince Christian Frédéric de Danemarck, vit depuis quelque temps en Italie. Il paraît aimer et cultiver les lettres. À Naples, il a lu récemment, dans une séance, de l’Académie, une dissertation sur le Vésuve ».
- ↑ Teodoro Monticelli et Nicola Covelli, Prodromo della Mineralogia Vesuviana, tome I, Naples, 1825, page 428
- ↑ Alfred Des Cloizeaux, « Mémoire sur la christianite, nouvelle espèce minérale », in Annales des mines, quatrième série, tome XII, 1847, pages 373–381