chapacan
Apparence
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Étymologie
[modifier le wikicode]- (Date à préciser) Du ligure ciapa can, via l’occitan chapacan, littéralement « attrape-chien ». Référence nécessaire
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
chapacan | chapacans |
\tʃa.pa.kɑ̃\ |
chapacan \ʃa.pa.kɑ̃\ ou \tʃa.pa.kɑ̃\ masculin
- (Provence) Personne qui autrefois étais chargée d'attraper les chiens errants et de les tuer.
Pour me punir elle m'avait menacé d'appeller le chapacan.[...]. C'était un homme grand et très maigre qui portait un vieux sac de jute pour capturer les chiens errants. On ne savait pas, me disait-elle, s'il les emmenait à la fourrière ou s'il en récupérait les peaux pour s'en faire des manteaux.
— (Patrick Rose, Les vestiges de ma vie, éd. Librinova, 2020)
- (Par extension)(Provence) Personnage de peu de scrupules, voire marginal.
Devenue totalement sourde, cette cagole de Catherine ne leur prêtait nulle attention. Un mince sourire flottait sur son visage et elle lisait. Momo a poussé un soupir à fendre l’âme du plus terrible des chapacans.
— (Maurice Lemoine, Les cités interdites, Éditions de l'Encre, 1987, page 129)Ce garçon était un fifre, un cabestron, un chapacan, toutes les insultes du parler marseillais ne suffiraient pas à le définir, tellement c’était un sale type. Avec ça, tordu et vicieux.
— (Franz-Olivier Giesbert, Le lessiveur , Éditions Flammarion, 2009, page 72)
- (Par extension)(Provence) Personnage pas très dégourdi.
[…] et Noémie ne cessa de chuchoter des nouvelles sérieuses ou fantaisistes qu’elle avait rapportées de Marseille. Une cité de barjaqueurs, de bouffons, de chapacans, de farfantiers, de glandouilleurs et autres bidonasses.
— (Jean Anglade, La soupe à la fourchette, Paris : le Grand livre du mois, 1994, chapitre 10)— J'ai un neveu qui s’y entend. Si tu veux, on l'appelle.
— (Maurice Gouiran, Qaraqosh, Éditions Jigal Polar, 2019)
— Ton neveu, c’est un chapacan. Y comprend que dalle !
- (Par extension)(Provence) Personne mal habillée.
— En marseillais, on dit pas un clochard, mais un boumian. Et quelqu’un de mal habillé c’est un chapacan ou un marquemal.
— (Guy Mathez, Déglingue, tome 3 : Vivre tue, Atramenta Éditions, 2016, page 16)
Variantes orthographiques
[modifier le wikicode]Synonymes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- \tʃa.pa.kɑ\
- France (Haute-Savoie) : écouter « chapacan [Prononciation ?] »
- France (Bouches-du-Rhône) : écouter « chapacan [Prononciation ?] »
- Auriol (France) : écouter « chapacan [Prononciation ?] »