Aller au contenu

castoreum

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : castoréum
Du latin castoreum.
Singulier Pluriel
castoreum castoreums
\ka.stɔ.ʁe.ɔm\

castoreum \ka.stɔ.ʁe.ɔm\ masculin

  1. Variannte orthographique de castoréum : matière animale sécrétée par les glandes placées sous la peau de l’abdomen du castor, femelle ou mâle, entre l’origine de la queue et la partie postérieure des cuisses, et qui est employée en médecine comme antispasmodique.
    • Du reste, toutes ces glandes sont situées à l’intérieur du corps de l’animal, et les testicules, non plus que les poches à castoreum, n’apparaissent point au dehors. — (Sigismond Jaccoud, Nouveau dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques, 1867, page 451)
    • Du baume de Judée à la cinnamome, en passant par le castoreum tiré des testicules des castors, il me faut tout savoir sur le bout des doigts, comme si j’étais au service de l’épouse d’un grand notable. — (Paul-Christophe Abel, Le légionnaire de Lata Petra, 2021)

Modifier la liste d’anagrammes

Références

[modifier le wikicode]

castoreum féminin

  1. Variante de castorea.

Références

[modifier le wikicode]
Dérivé de castor, avec le suffixe -eus.
Cas Singulier Pluriel
Nominatif castoreum castorea
Vocatif castoreum castorea
Accusatif castoreum castorea
Génitif castoreī castoreōrum
Datif castoreō castoreīs
Ablatif castoreō castoreīs

castoreum \Prononciation ?\ neutre

  1. Castoréum.
    • spectabili naturae potentia, in iis quoque, quibus et in terris victus est, sicut fibris, quos castoras vocant et castorea testes eorum. amputari hos ab ipsis, cum capiantur, negat Sextius diligentissimus medicinae, quin immo parvos esse substrictosque et adhaerentes spinae, nec adimi sine vita animalis posse ; adulterari autem renibus eiusdem, qui sint grandes, cum veri testes parvi admodum reperiantur. praeterea ne vesicas quidem esse, cum sint geminae, quod nulli animalium ; in iis folliculis inveniri liquorem et adservari sale. — (Pline, Naturalis Historia, livre 32)
      Il faut admirer encore la puissance de la nature dans les animaux qui vivent sur la terre et dans l'eau. Tels sont les bièvres, qu'on appèle castors ; leurs testicules portent le nom de castoréum. Sextius, auteur très exact en matière médicale, assure que ces animaux, quand on les prend, ne se coupent pas les testicules. Il ajoute que ces organes sont petits, resserrés et adhérents à l'épine, et qu'on ne peut les enlever sans donner la mort à l'animal ; qu'on falsifie le castoréum avec les reins du castor, qui sont gros, tandis que les vrais testicules sont très petits ; qu'en outre il ne faut pas les confondre avec deux vésicules qu'on ne voit chez aucun autre animal ; que dans ces vésicules se trouve une liqueur que l'on conserve en la salant. — (traduction)

Références

[modifier le wikicode]