cacholong
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Avant 1752) Mot d’origine kalmouke, erronément attribué au mogol ou au mongol.
- Les beaux cacholongs que les bijoutiers emploient, ont été trouvés sur les rivages du fleuve Cach [Shash, Sirr ou Syr-Daria], dans le voisinage des Calmucks [Kalmouks] de Bucharie [aujourd’hui le Kazakhstan] ; on leur a conservé le nom qu’ils lui donnent : le mot cholon signifiait pierre, dans la langue de ce peuple (1).
(1) [Johann Friedrich] Blumenbach dit que le mot Kacholong est un nom mogol, qui signifie belle pierre. Cette étymologie me paraît d’autant plus douteuse, que le cacholong le plus beau n’est point une belle pierre et n’a jamais dû passer pour telle dans les contrées qui composaient les états du Grand-Mogol, pays abondant en pierres précieuses. — (Jean-Baptiste Pujoulx, Minéralogie à l’usage des gens du monde, Madame Ve Lepetit, Libraire, Paris, 1813)
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
cacholong | cacholongs |
\ka.ʃɔ.lɔ̃\ |
cacholong \ka.ʃɔ.lɔ̃\ masculin
- (Minéralogie) (Désuet) Synonyme d’opale. Le mot a été attribué à la chalcédoine puis à une variété d’agate mais désigne une opale opaque, sans iridescence.
- Quartz agate cacholong, le Cacholong, ou le Cachalong.
Cette variété tient à peine aux quartz agates ; car elle est presqu’opaque, ou seulement un peu translucide sur ses bords, lorsqu’ils sont minces ; sa cassure est très-unie, ordinairement luisante. Sa couleur est le blanc de lait.
[…]
Le plus souvent le cacholong happe à la langue, et c’est un des caractères qui peut servir à le distinguer. — (Jean-Baptiste Pujoulx, Minéralogie à l’usage des gens du monde, Madame Ve Lepetit, Libraire, Paris, 1813) Bague Panda en or blanc, onyx, cacholong et diamants (0,91 ct).
— (« Spécial Joaillerie - Bestiaire », LePoint.fr, 2 décembre 2010)
- Quartz agate cacholong, le Cacholong, ou le Cachalong.
Variantes
[modifier le wikicode]Synonymes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Références
[modifier le wikicode]- « cacholong », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage