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cérérium

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Cererium, cererium
(1803) Du latin Cereris, génitif du nominatif Ceres, « moissons, récolte, semence, blé, grain », qui a donné Cérès en français.
Singulare tantum
cérérium
\se.ʁe.ʁjɔm\

cérérium \se.ʁe.ʁjɔm\ masculin singulier

  1. (Désuet) Cérium.
    • Métaux non précipités par cet acide [l’acide gallique] : platine, étain, zinc, cobalt, manganèse et arsenic. Métaux qui sont précipités avec les nuances suivantes : […]Columbium, orangé.
      Iridium, bleu.
      Osmium, pourpre.
      Cérérium, blanc.
      — (Edme-Jean Baptiste Bouillon-Lagrange, Manuel d’un cours de chimie, ou principes élémentaires théoriques et pratiques de cette science, tome troisième, J. Klostermann fils, Paris, 1812, cinquième édition, page 74)
    • CÉRÉRIUM, s. m., Cererium, Nom donné par Klaproth au cérium, qui lui-même avait été ainsi appelé parce que sa découverte coïncida avec celle de Cérès par Piazzi. — (Antoine Jacques Louis Jourdan, Dictionnaire raisonné, étymologique, synonymique et polyglotte, des termes usités dans les sciences naturelles, tome premier (A-K), ‎Jean-Baptiste Baillière, Paris, 1834, page 244)
    • Dans la mine de fer de Bastnäs, aujourd’hui abandonnée, dans le voisinage de Westmanland [en Suède], se rencontre un minéral d’un poids spécifique extraordinairement élevé, ce qui l’avait fait appeler pierre pesante de Bastnäs (Bastnás Schwerstein) ; c’est pourquoi Scheele y chercha, mais en vain, du tungstène. Ce minéral resta dans l’oubli jusqu’à ce que, en 1803, il fut en même temps examiné par Klaproth, par Hisinger et par moi. Nous y trouvâmes un nouveau corps ; Klaproth l’appela terre ochroïte. Hisinger et moi nous lui avons donné le nom d’oxyde céreux, parce qu’il a un oxyde supérieur, et que les deux oxydes donnent des sels de propriétés et de couleurs différentes. Le nom du radical cérium fut déduit de Ceres, que Klaproth changea en cererium ; mais ce nom fut bientôt abandonné. — (Jöns Jacob Berzelius, Traité de chimie minérale, végétale et animale, tome deuxième, Firmin Didot Frères, Libraires, Paris, 1846, deuxième édition française, traduit par Ferdinand Hoefer et Esslinger sur la cinquième édition que publie M. Berzelius, page 746)