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bouchable

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(Adjectif 1) (1845)[1] Mot dérivé de boucher, avec le suffixe -able.
(Adjectif 2) (XIXe siècle) Mot dérivé de bouche, avec le suffixe -able.
Singulier Pluriel
bouchable bouchables
\bu.ʃabl\

bouchable \bu.ʃabl\ masculin et féminin identiques

  1. (Rare) Que l’on peut boucher, fermer grâce à un bouchon.
    • - Qu’on m’apporte un parchemin, de l’encre ineffaçable et une bouteille bouchable au tampon d’émeri ! ordonnait Clément. — (Maurice Toesca, Clément, Gallimard, Paris, 1942)
    • L’intérieur sans angles vifs et lisse permet un nettoyage aisé grâce à un trou cylindrique d’évacuation des eaux bouchable de l’extérieur. — (Mangeoires et abreuvoirs, pigtrop.cirad.fr, 2 mars 2007)

Prononciation

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Références

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  1. Figure dans la deuxième édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 44.
Singulier Pluriel
bouchable bouchables
\bu.ʃabl\

bouchable \bu.ʃabl\ masculin et féminin identiques

  1. (Désuet) Qualifie une huile apte à la consommation humaine.
    • L’huile, suivant sa qualité et son emploi, reçoit ces divers noms : huile bouchable ou comestible, huile lampante, enfin huile à fabrique, c’est-à-dire qu’elle sert à l’alimentation ou à l’éclairage ou au graissage et à l’industrie. — (Pascal Boëry, Les plantes oléagineuses et leurs produits : huiles et tourteaux, J.-B. Baillière, Paris, 1888, pages 10-11)
    • Les graines de Mozambique sont de même soumises à trois pressions et donnent successivement : une qualité bouchable , une qualité lampante et une huile à fabrique. — (Henri Jumelle, Les cultures coloniales: Plantes industrielles & médicinales, J.-B. Baillière, Paris, 1901, page 110)
    • En Algérie, Kabylie et Maroc, les espèces les plus répandues sont : la Veridula, la Ruvescenta, produisant des huiles très communes à peine bouchables, à fabrique et lampantes ; ces dernières brûlent très mal à cause de leur mauvaise fabrication. — (Louis Cabrié, Recueil historique de l’olivier, Imprimerie des Alpes-maritimes, Nice, 1902, page 13)