bouèbe
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Du suisse-allemand Bübe ou Bübli (« petit garçon »), peut-être par incompréhension de la graphie ue qui en allemand remplace ü dans certains cas — de l’Allemand Bube (« garçon »).
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
bouèbe | bouèbes |
\buɛb\ |
bouèbe \buɛb\ masculin et féminin identiques
- (Suisse) Petit garçon, petite fille, marmot.
- ...Je sais qu'il se trouve, quelque part chez nous, une bouèbe de cinq ou six ans, recueillie par des amis et s'effarant, au début de son séjour, en voyant sa «maman de passage » étendre, sans trop de parcimonie, du beurre sur la tartine, au goûter, et ne pouvant concevoir que tel régal pût trouver sa répétition !— (Labor Au long des chemins, variations sur la « fringale ». La Sentinelle, 7 octobre 1941, en Une.)
Plein d’acouet, le PLR [Parti libéral-radical] vaudois dit avoir une épeclée d’idées: achotter l’avenir des bouèbes grâce à la formation, aragner le dossier pénitentiaire avec davantage de cellules pour la cassibraille ou soutenir les traclets…
— (Renaud Michiels, « Communication : Le PLR a une épeclée d’idées », dans Le Matin (Suisse), 4.3.2017 [texte intégral])On voit encore des nouveautés : les chemins de fer, inconnus de notre temps, qui vous mènent et vous ramènent de Genève en un jour. Ce sont là miracles infernaux, car jamais le bon Dieu, dans sa miséricorde, n’aurait voulu bénir Boudry et ses feux-tenants jusque là. Mais il ya plus encore ! Les bouèbes ont vélo et vont à Neuchâtel en vingt-cinq minutes.
— (M.S. (cf. note), « Impressions d’un fantôme », dans Le Véritable messager boiteux de Neuchâtel pour l’an 1922, 1922 [texte intégral]Un habitant de Boudry du XVIIIme siècle s'est, à l'occasion de la fête de la mi-été à Treymont sur Boudry, le 8 août 1920, réincarné en la personne d'un membre du Club Jurassien et a fait part de ses impressions sur les temps présents. Le Messager boiteux, qui se plait à écouter les voix d'outre-tombe, surtout quand elles lui parlent du passé neuchâtelois, a recueilli aussi fidèlement que possible les paroles d'une de ses plus anciennes connaissances.)