bombardable

Français

(c. 1840)^[1] Dérivé de bombarder, avec le suffixe -able.

bombardable \bɔ̃.baʁ.dabl\ masculin et féminin identiques

Susceptible d’être bombardé.
- D’après le premier projet du colonel Macdonald (1884), l’arsenal se dressait au bord du lac Tosmar, parallèle à la côte sur une longueur de 5 kilomètres et à 2000 mètres seulement de la mer, par suite très bombardable. — (C^ne de vaisseau Davin, Stratégie navale russe : la flotte de la mer Baltique, dans Le Correspondant, 88^e année, 10 avril 1916, page 84)
- Un tableau de Sarajevo en 1893 nous montre la ville attachante, avec ses vingt-cinq minarets, nichée dans ses collines, éminemment bombardable. — (Revue Art Press, numéros 204 à 208, 1995, page 58)
- Pour être “bombardable”, un Etat doit être assez puissant pour disposer d’infrastructures à bombarder de manière significative comme l’Irak ou la Serbie, mais assez faible pour permettre la conduite d’une guerre avec "zéro mort" militaire, boussole stratégique de la seule puissance apte à mener ce genre d’opération, les Etats-Unis. — (Écrits de Paris: revue des questions actuelles, numéros 616 à 626, 1999, page 24)

↑ Figure dans la première édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1842, page 80