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biberonnage

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(Date à préciser) Dérivé de biberonner, avec le suffixe -age.
SingulierPluriel
biberonnage biberonnages
\bi.bʁɔ.naʒ\
Le tramway de Luxembourg est alimenté par biberonnage. (2)

biberonnage \bi.bʁɔ.naʒ\ masculin

  1. Action de biberonner, d’alimenter quelqu’un ou quelque chose partiellement et souvent.
  2. (Transport terrestre) Mode de recharge d’un véhicule (bus, tramway, etc.) s’effectuant par de fréquentes et courtes périodes de recharge partielle, lorsque celui-ci est à l’arrêt.
    • Le constructeur hongrois Ikarus présentait deux véhicules : le Ikarus 12e de 12 m, dans une version à recharge par biberonnage mais également par pantographe.  (Jérémie Anne, Innotrans 2024 : 11 véhicules ont fait leur show sur caretbusnews.fr. Mis en ligne le 30 septembre 2024)
    • Si la question de sa viabilité sur longs trajets est encore en suspens, le biberonnage semble pour l’instant être la meilleure option pour allier mobilité, esthétique et écologie. Un moyen de rendre attractif le tramway de demain…  (Philippe Ganselle, Le « biberonnage », pour un tramway toujours plus écologique sur www.urbanews.fr. Mis en ligne le 1er février 2016)
    • Le biberonnage implique l’utilisation d’une infrastructure particulière, généralement avec plusieurs points de recharge. Ainsi, il est surtout employé pour des véhicules électriques ayant des parcours restreints et réguliers, comme les autobus ou les appareils de manutention.  (Office québécois de la langue française, 2016)
    • Entre le Pont Rouge et la Gare Centrale et grâce à des nouvelles technologies de stockage d’énergie, le tramway circule sans ligne aérienne de contact (LAC). Sur cette section, il sera alimenté par un système de biberonnage. Ce système permet au tram de se recharger, à chaque arrêt, au moyen d’un patin.  (Intégration urbaine sur www.luxtram.lu. Consulté le 28 décembre 2024)
    • Ces machines, locomotives ou automotrices, utilisaient l'air comprimé comme force motrice. L'air à haute pression (80 bars) était produit dans une usine centrale et distribué par un réseau de canalisations aux terminus ou en des points du réseau dits "stations de biberonnage", où les réservoirs placés sous la locomotive (capacité 530 kg d'air) étaient rechargés.  (Roland Le Corff, Tramways en couleurs - Nantes sur www.mes-annees-50.com. Mis en ligne le 22 juin 2003)

Prononciation

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