bernicle
Apparence
Adverbe
[modifier le wikicode]bernicle \bɛʁ.nikl\
Nom commun 1
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
bernicle | bernicles |
\bɛʁ.nikl\ |
bernicle \bɛʁ.nikl\ féminin
- (Ornithologie) Variante de bernache, bernacle[2].
Nom commun 2
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
bernicle | bernicles |
\bɛʁ.nikl\ |
bernicle \bɛʁ.nikl\ féminin
- (Mollusque) Variante de bernache, bernacle[2].
Oh ! monsieur, nous mangeons des galettes de sarrasin et des bernicles que je détache des rochers.
— (Honoré de Balzac, Un Drame au Bord de la Mer, 1835)Les appâts qu'on fait avec les coquillages sont en grand nombre; il y a le petaut ou la folade, le bredin ou brelin, ou bernicle, ou lappe. Le petaut, ou la folade tirée de sa coquille, garnit un hameçon : c'est le moin. dre des appâts frais.
— (L’Encyclopédie)Il était très grand et très maigre, et j’imaginais que son nombril était collé comme une bernicle sur la face interne de sa colonne vertébrale.
— (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 315)
Prononciation
[modifier le wikicode]- La prononciation \bɛʁ.nikl\ rime avec les mots qui finissent en \ikl\.
- France (Toulouse) : écouter « bernicle [Prononciation ?] »
- Lyon (France) : écouter « bernicle [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- ↑ Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
- ↑ a et b « bernicle », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
Étymologie
[modifier le wikicode]- Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Nom commun
[modifier le wikicode]bernicles *\Prononciation ?\ féminin pluriel
- Torture, supplice chez les Sarrazins.
Et il le menacièrent et li distrent que puisque il ne le vouloit faire, que il le feroient mettre es bernicles. Bernicles est le plus grief tourmens que l'on puisse souffrir, et son dui tison ploiant, endenté au chief, et entrent li uns en l'autre, et sont lié à fors corroies de buef au chief. Et quant il veulent mettre les gens dedans, si les couchent sus leur costez et leur mettent les jambes parmi les chevilles dedans, et puis si font asseoir un home sur les tisons; dont il advient ainsi qu'il ne demourra jà demi pié entier de os qu'il ne soit touz debrisiés. Et pour faire au pis que il peuvent, au chief de trois jours que les jambes sont enflées, si remettent les jambes enflées dedans les bernicles, et rebrisent tout derechief. A ces menaces leur respondi li roys que il estoit leur prisonniers, et que il povoient faire de li leur volenté.
— (Jean de Joinville, S. Louis)
Références
[modifier le wikicode]- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage