benouiller
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Verbe
[modifier le wikicode]benouiller \bə.nu.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Lyonnais) Mouiller abondamment, tremper.
Là dessus, Sire, je n’ai l’honneur de me benouiller à vos pieds dans la bassine du respect et de l’ébiaulardement avé quoi je suis, comme toujours, Guignol, cetoyen français.
— (Aux gones de Lyon, Journal de Guignol, 22 juillet 1866, page 2)Les clergeons, dont les surplis empesés étaient benouillés par l’averse, se précipitaient au fond des allées, leur encensoir en main.
— (Les processions, Le Progrès, Lyon, 17 juin 1873, page 3)Les trois petites nymphes, indifférentes à l’opinion publique, ne songeaient apparemment qu’à s’amuser, gigauder, se benouiller et clapoter à qui mieux mieux.
— (Marc Josserand, Lugdunum fantaisie, La Taillanderie, 1988, page 71)
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- Somain (France) : écouter « benouiller [Prononciation ?] »
Anagrammes
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Références
[modifier le wikicode]- Nizier du Puitspelu (Clair Tisseur), Dictionnaire étymologique du patois lyonnais, Lyon, 1887, page 44
- Anne-Marie Vurpas, Le Parler lyonnais, Rivages, 1993, page 58