béri
Apparence
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Étymologie
[modifier le wikicode]- Mot français acadien des Îles-de-la-Madeleine, de l’anglais berry, mais hyponyme de celui-ci.
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
béri | béris |
\be.ʁi\ |
béri \be.ʁi\ masculin
- (Botanique) Autre nom de l’airelle rouge (Vaccinium vitis-idaea), appelée également pomme de terre dans la région du Bas-Saint-Laurent et Le Golfe-du-Saint-Laurent, qui est une plante de la famille des éricacées que l’on retrouve dans les régions septentrionales et arctiques-alpines de la zone holarctique, et dont le fruit à saveur légèrement acide et aigrelette est cultivé commercialement en Scandinavie et en Amérique du Nord.[1][2].
Le reel des béris
— (titre de chanson de Gilles Vigneault, 2003)- « Et les beaux cailloux tout ronds
À deux pas c’est une source
À trois pas c’est un brûlé
Le foin haut puis les framboises
Les bleuets puis les béris
Et le petit bois d’argent » — (chanson La Manikoutai de Gilles Vigneault, 1965 ou 1967)
Variantes
[modifier le wikicode]Synonymes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Anagrammes
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Références
[modifier le wikicode]- ↑ À ne pas confondre évidemment avec la plante de la famille des solanacées (Solanum tuberosum) qui fut introduite en Europe et dont la consommation du tubercule fut adoptée grâce aux efforts de promotion du nutritionniste français Antoine Parmentier (1737-1813); la "pomme de terre" des régions nordiques de la zone holarctique est une éricacée, et on pense que ce surnom de l’airelle rouge vient de l’aspect singulièrement évocateur de minuscules pommes jonchant les landes rupestres et acides qu’elle affectionne, du fait que le fruit croissant presque à même le sol n’expose pratiquement qu’une moitié de sa surface à la lumière solaire, de sorte que seule cette surface n’acquiert [sic] la couleur rouge du fruit mûr, la partie restant à l’ombre demeurant verte ou jaune verdâtre; le résultat final étant donc que le fruit de l’airelle rouge ressemble en fait à s’y méprendre à ces pommes de verger miniatures dont la partie du fruit faisant face au nord mûrit beaucoup plus lentement que le reste du fruit.
- ↑ Frère Marie-Victorin, É.C., Flore Laurentienne, 2ème édition, Les Presses de l'Université de Montréal, 1964, page 439