azédarach
Apparence
:
Étymologie
[modifier le wikicode]- (XVIe siècle) Azedar ou Azeadarach est ung arbre qui a le fruict semblable a nabach et le nomment les iuifz mirabolanum — (Ortus sanitatis, translaté de latin en françois, I, 31) ; de l'arabe ازددرخت, azdadrakht, lui-même du persan آزاد درخت, âzâd deraxt (« arbre noble ») composé de آزاد, âzâd (« libre, noble ») et de درخت, deraxt (« arbre »). C'est à travers Avicenne que le persan est passé d'abord à l'arabe, et de l'arabe au latin[1][2] à travers la traduction par Gérard de Crémone, en 1490[3], du Kitab Al Qanûn fi Al-Tibb.
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
azédarach | azédarachs |
\a.zɛ.da.ʁak\ |
azédarach \a.zɛ.da.ʁak\ masculin
- (Botanique) Arbre (Melia azedarach) de la famille des Méliacées originaire d’Australasie, dont toutes les parties sont toxiques en raison de leur teneur en azadirachtine, et qui produit des fruits dont les noyaux sont utilisés pour faire des colliers et des chapelets.
On voyait autour de son cou un collier de grains d’adrézarach avec un petit sachet de soie, orné de verroterie verte.
— (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1832)
Variantes
[modifier le wikicode]Synonymes
[modifier le wikicode]- mélia
- lilas de Chine
- lilas de Perse
- lilas des Indes (nom donné aussi au Lagerstroemia indica)
- arbre à chapelet
- margousier
- margousier à feuilles de frêne
- acacia d’Égypte
- faux neem
Traductions
[modifier le wikicode]- Conventions internationales : Melia azedarach (wikispecies)
- Anglais : azedarach (en)
- Arabe : إِزْدَرَخْت (ar)
Prononciation
[modifier le wikicode]- Lyon (France) : écouter « azédarach [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- « azédarach », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- ↑ Louis Marcel Devic, Dictionnaire étymologique des mots français d’origine orientale, Impr. nationale, 1876, p. 168
- ↑ Henri Lammens, Remarques sur les mots français dérivés de l'arabe, Beyrouth Impr. Catholique, 1890, p. 159
- ↑ « azédarach », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage