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automabouliste

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(1898) Altération calembouresque de automobiliste, composée de automaboule avec le suffixe -iste.
Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
automabouliste automaboulistes
\ɔ.to.ma.bu.list\

automabouliste \ɔ.to.ma.bu.list\ masculin et féminin identiques

  1. (Par plaisanterie) (Désuet) (Extrêmement rare) (Péjoratif) Automobiliste atteint de maboulisme ; chauffard.
    • Ah ! par exemple, m’écriai-je, voilà qui ne me rajeunit pas !... Dire que j’ai connu ça tout gosse, à la mamelle, au biberon et voilà qu’aujourd’hui Mademoiselle fait du 80 à l’heure !... Elle a suivi le mouvement, elle est devenue automabouliste !... — (Du Cassetin, Souvenirs d’un sortier, La Sorte : organe typographique incolore et mensuel, janvier 1904, page 3)
    • Il nous semble qu’une croisade se dessine, en ce moment, contre les excès, universellement blâmés, de l’automobilisme. Peut-être même serait-il temps, si l’on veut sauvegarder le développement d’une industrie des plus florissantes parmi les industries françaises, de séparer la cause des automobilistes de celle des automaboulistes. — (Belley : Procès meurtrier, L’Éclaireur de l’Ain, 11/09/1904, page 2)
    • Sùpposons qu’on décrète que quiconque fera ou se vantera de faire du soixante à l’heure soit convaincu d’automaboulisme et jugé dangereux pour ses semblables. Il ne restera plus qu’à le faine examiner par les docteurs compétents. Entre les pattes des psychiatres, son compte sera bon. Vous verrez que les automaboulistes, menacés de Sainte-Anne ou de Charenton, mettront promptement de l’eau dans leur vin en même temps que dans ieur radiateur. — (Victor Meric, La défense des routes, Cyrano, 21/08/1927, page 27)
    • Le mieux était de penser à d’autres songes en attendant meilleure occasion. D’autant qu’avec ces automaboulistes Sligon allait pas être à sa main : il en avait eu un aperçu toute la soirée. Les indices d’octane et les performances lui donnaient plutôt à bâiller qu’à rêver. — (Éric Ollivier, Une femme, raisonnable, Denoël, 1974, page 44)

Apparentés étymologiques

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Prononciation

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