assujettissable

Français

(Fin XIX^e siècle) Dérivé de assujettir, avec le suffixe -able.

assujettissable \a.sy.ʒɛ.ti.sabl\ masculin et féminin identiques

Qui peut ou doit être assujetti.
- Les défenseurs de mystères tels que celui de la trinité supposent qu’ils ont un sens intelligible et vrai, assujettissable à la logique : autrement ils avoueraient donc ou qu’ils sont réellement contradictoires, – le contradictoire se comprenant fort bien comme tel, - ou qu’ils sont inutiles comme tout ce qui est insignifiant et ne peut rien apprendre à personne. — (Charles Renouvier, Philosophie analytique de l’histoire, tome III, E. Leroux, Paris, 1897, page 554)
- Il s’y ajoute, sous toute action, liée à l’exercice même du pouvoir, une autre forme de mal : celle qui conduit à traiter l’autre en chose, à le réifier, de peur d’avoir à le reconnaître comme un être libre, et assujettissable. — (Bertrand Saint-Sernin, Genèse et unité de l’action, J. Vrin, Paris, 1989, page 106)
- Dès lors qu’un individu : basketteur, professeur de tennis, d ejudo, de yoga... perçoit une rémunération, quelq que soient l’appellation qui lui est donnée et son montant, en étant soumis à des sujétions le plaçant dans une situation de dépendance vis-à-vis d’un groupement sportif, il entre dans les prévisions des règles légales [...] et est assujettissable au régime des travailleurs salariés. — (Jean-Pierre Karaquillo, Le droit du sport, 4^e édition, Dalloz, Paris, 2019)