arrêtoir
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
arrêtoir | arrêtoirs |
\a.ʁɛ.twaʁ\ |
arrêtoir \a.ʁɛ.twaʁ\ masculin
- (Mécanique) Butée qui limite le mouvement d’une pièce mobile dans un mécanisme.
Ces arrêtoirs sont de simples leviers en fer pivotant autour de la seconde entretoise. L’affût, en reculant, force la tête de ces leviers à baisser, et dès que cette tête est dégagée, elle se relève par le poids de la crosse de l’arrêtoir.
— (A. Thiery, Applications du fer aux constructions de l’artillerie, 1834)J’avais obtenu d’elle l’autorisation de fixer à l’arrêtoir de son contrevent une ficelle qui traversait la rue, et venait chez moi s’enrouler en pelote sur un bâton.
— (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)- (Sens figuré) (Par analogie) Chose qui en bloque une autre.
— Dans celui-là, les deux puissantes agglomérations industrielles de Rouen et du Havre agirent littéralement comme des arrêtoirs, en exerçant localement assez d’attraction pour empêcher un prolétariat, voué, de toute manière, à l’exode, de s’éloigner trop de sa terre natale.
— (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- La prononciation \a.ʁɛ.twaʁ\ rime avec les mots qui finissent en \aʁ\.
- France (Vosges) : écouter « arrêtoir [Prononciation ?] »
Anagrammes
[modifier le wikicode]→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
[modifier le wikicode]- « arrêtoir », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage