apprentif

Français

→ voir apprenti.

(XVI^e siècle) On se peut, par usage et par experience, fortifier contre les douleurs, la honte, l’indigence et tels autres accidents ; mais, quant à la mort, nous ne la pouvons essayer qu’une fois ; nous y sommes tous apprentifs quand nous y venons. — (Michel de Montaigne, Essais, exemplaire de Bordeaux (1595), tome II, page 151v)

Singulier	Pluriel
apprentif	apprentifs
\a.pʁɑ̃.tif\

apprentif \a.pʁɑ̃.tif\ masculin (pour une femme, on dit : apprentive)

(Archaïsme) Variante de apprenti.
- Les apprentifs marchands sont tenus d’accomplir le tems porté par les statuts ; néanmoins les enfans des marchands sont réputés avoir fait leur apprentissage lorsqu’ils ont demeuré actuellement en la maison de leur pere ou de leur mere, faisant profession de la même marchandise, jusqu’à dix-sept ans accomplis, selon la disposition de l’Ordonnance de 1673. — (« APPRENTIF ou APPRENTI », dans Denis Diderot, Jean Le Rond d’Alembert, L’Encyclopédie, 1751 → consulter cet ouvrage)
- Chaque maître ne peut avoir qu’un apprentif à la fois, qu’il eſt tenu d’obliger pour cinq ans, & chaque apprentif, avant de ſe préſenter pour la maîtriſe, doit encore avoir ſervi les maîtres cinq autres années — (Dictionnaire portatif des arts et metiers, contenant en abrégé l’histoire, la description & la police des arts et métiers, des fabriques et manufactures de France & des Pays étrangers, 1766, vol. 1, p. 423 (lire en ligne))
  Chaque maître ne peut avoir qu’un apprentif à la fois, qu’il est tenu d’obliger pour cinq ans, et chaque apprentif, avant de se présenter pour la maîtrise, doit encore avoir servi les maîtres cinq autres années.

apprentif \a.pʁɑ̃.tif\

(Archaïsme) Apprenant, qui est dans un état d’apprentissage.
- Sous un mauvais maître, on demeure longtemps apprentif.