apostiller
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Verbe
[modifier le wikicode]apostiller \a.pɔs.ti.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Revêtir d’une apostille, d’apostilles la marge ou le bas d’un écrit, d’un mémoire, d’une pétition, etc.
Le général continua sa revue des papiers, écrivant d’un air préoccupé quelques mots sur chacun d’eux. […]. Le général continuait d’apostiller les papiers sans les lire, tant sa mauvaise humeur le préoccupait.
— (Victor Hugo, Han d’Islande, chap. 11, texte établi par Gustave Simon, Imprimerie Nationale, éditions Ollendorff, 1910, tome I, p. 82)Sa discrétion et sa connaissance profonde des réalités sarthoises, qualités qui lui valent ce poste, lʼautorisent à apostiller les courriers.
— (Marie-Anne Chabin, L’affaire Chevreau Julien, 2002)
- (Spécialement) Attester par un cachet et une signature du caractère officiel dans le pays d’un document présentant déjà un cachet et une signature et destiné à être transmis à un autre pays.
En France, ce sont les cours d’appel qui apostillent les documents.
Notes
[modifier le wikicode]- Rivarol [1], considère que l’on ne devrait pas dire apostiller une lettre, mais mettre une apostille à une lettre.
Traductions
[modifier le wikicode]- Croate : adnotirati (hr), ad notam (hr)
Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « apostiller [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « apostiller [Prononciation ?] »
- Aude (France) : écouter « apostiller [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « apostiller [Prononciation ?] »
Anagrammes
[modifier le wikicode]→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
[modifier le wikicode]- [1] : « apostiller », dans Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (apostiller), mais l’article a pu être modifié depuis.