américanité

Français

(XX^e siècle) Mot construit à partir de l’adjectif américain et du suffixe -ité.

Singulier	Pluriel
américanité	américanités
\a.me.ʁi.ka.ni.te\

américanité \a.me.ʁi.ka.ni.te\ féminin

Qualité de ce qui provient de l’hémisphère américain ^[1].
- Le Canada constitue un cas intéressant pour l’étude des effets mosaïques de l’américanité et les conditions de leurs potentialités métisses ou transculturelles. — (Schendel, Benessaieh, Ameriques Transculturelles, page 162)
- L’américanité est une façon de comprendre et de conceptualiser cette réalité d’une appartenance et d’une participation de tous les peuples du continent à une identité américaine continentale en actualisation, sans que cette réalité ne signifie pour autant la disparition pure et simple de spécificités culturelles autres au profit d’un modèle culturel dominant, en l’occurrence ici celui des États-Unis. — (Groupe interdisciplinaire de recherche sur les Amériques, Américanité et américanisation)
Qualité de ce qui provient des États-Unis.
- On se demande bien à quoi rime cet engouement collectif [du Québec] pour l'américanité alors que nos voisins du Sud ont presque toujours fait comme si nous n'existions pas, ou, au mieux, n'ont considéré le Québec que comme un territoire à annexer, ou bien comme un espace supplémentaire ou déverser les produits génériques de leur industrie. — (Argument, vol. xxi, n^o 1, automne-hiver 2018-2019, p. 141)

La prononciation \a.me.ʁi.ka.ni.te\ rime avec les mots qui finissent en \te\.
\a.me.ʁi.ka.ni.te\
- France (Normandie) : écouter « américanité [a.me.ʁi.ka.ni.te] »