allégable

Français

(XVIII^e siècle) Dérivé de alléguer, avec le suffixe -able.

allégable \a.le.ɡabl\ masculin et féminin identiques

Que l’on peut alléguer pour soutenir une cause, un raisonnement.
- Celui d’une taxe de dépens doit essuyer toutes les exceptions de compensation & autres allégables contre le cédant [...]. — (George de Ghewiet, Institutions du droit Belgique tant par rapport aux dix-sept Provinces qu’au pays de Liège, tome second, Jean Moris, Bruxelles, 1758, Article Cessionaire^[sic] dans la Table des matières, page 10)
- Or, chez la femme Corget, une seule cause de doute était, je ne dis pas possible, mais allégable ; c’était la simulation : alors, il fallait en faire mention, et réclamer des délais, si on les croyait nécessaires. — (Annales d’hygiène publique et de médecine légale, tome IX, première partie, E. Crochard, Paris, 1833, page 458)
- Le seul exemple allégable appartient déjà au vénète septentrional (urne de Montebelluna, PID. 156) et est extrêmement incertain ; nous le discuterons ailleurs. — (Latomus, revue d’études latines, tome XIII, Bruxelles, 1954, page 10)
- Autre raison allégable: la composition du plan oblige cette élision pour éviter une impression de fouillis entre les cavaliers de l’avant-plan, et la masse de leurs assaillants en arrière-plan. — (Stéphane Pichelin, Au départ des images, noir, dans Mondes du cinéma, n^o 4, LettMotif, 2013, page 111)