allée qui traboule
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (1875) Voir allée et traboule. Au XIXe siècle, cette locution était la seule forme (défective) sous laquelle le verbe trabouler était employé.
Locution nominale
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
allée qui traboule | allées qui traboulent |
\a.le ki tʁa.bul\ |
allée qui traboule \a.le ki tʁa.bul\ féminin
- (Lyonnais) Traboule.
La rue Saint-Dominique — ouverte en 1562 par le fameux baron des Adrets, lors de l’occupation de Lyon par les Protestants — n’a eu longtemps d’autre débouché sur la place des Célestins qu’un petit passage obscur, une allée de traverse ou, comme disait l’ancien patois lyonnais, « une allée qui traboule ». Cette allée était reliée à la place des Célestins par la rue Saint-Louis, rue fort peu connue, qui va de la rue Pazzi à la rue d’Amboise.
— (Chronique : Lyon et le Rhône, Le Salut Public, premier décembre 1875, page 2)— Venez, dit-il, vous sortirez dans la cour, et par les allées qui traboulent, vous pourrez aller jusqu’à la ruelle du Bât-d’Argent où se trouvent les chevaux de la poste...
— (Léon Riotor, Lyon. Guignol et les canuts lyonnais, Pierre Roger, 1931, pages 10-11)
Variantes
[modifier le wikicode]Synonymes
[modifier le wikicode]Vocabulaire apparenté par le sens
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « allée qui traboule [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- Nizier du Puitspelu (Clair Tisseur), Le Littré de la Grand’Côte, Lyon, 1895, pages 311-312