Les fontaines et les rivières , au sentiment des Hébreux , ont toutes leur source dans l'abyme ou dans la mer : elles en sortent par des canaux invisibles, et s’y rendent par les lits qu'elles se sont formés sur la terre.— (L'esprit de l'Encyclopédie, ou Choix des articles les plus agréables, les plus curieux et les plus piquans de ce grand dictionnaire …, Volume 1, 1798, page 21)
—C’est la nuit qu’on vieillit, qu’on devient flasque et ridé, qu’on se poche. — Pourquoi ? — C’est qu’il y a des bêtes, Nane, des bêtes frileuses et presque invisibles, qui vivent de notre sommeil. Quand vous êtes si profondément endormie que vous ne savez plus même si vous dormez seule, elles se coulent frissonnantes entre vos draps, et c’est alors que vous rêvez d’abymes et de bien-aimé. Elles, cependant, de leurs doigts pâles, de leurs lèvres, tâchent de ravir votre jeunesse ; elles vous sucent le sang, ou se repaissent des baisers que vous donnez à l’amant imaginaire.— (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
De sinople à la croix engrêlée d'argent, à l'écusson du champ chargé d'une croix de Malte de gueules brochant sur le tout en abyme.— (Wikipédia: Villers-l'Hôpital)
Minoritaire au xviie, cette graphie a atteint son pic de popularité à la fin du xviiie siècle avant de définitivement perdre du terrain face à la graphie abîme au début du xixe siècle[1].