Taï-ping
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Du chinois 太平, tàipíng (« Grande Paix »).
- Le nom des rebelles chinois vient de ce qu'ils avaient fondé en Chine du Sud et centrale, le Taiping Tian Guo, ou « royaume céleste de la Grande Paix ».
Nom propre
[modifier le wikicode]Taï-ping \Prononciation ?\ masculin
- (Toponyme) District de la province du Liaoning en Chine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Variantes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
Taï-ping | Taï-pings |
\Prononciation ?\ |
Taï-ping \Prononciation ?\ masculin
- Insurgé chinois du milieu du XIXe siècle.
L’organisation du pillage et du meurtre par les Taï-pings, qui ne forment plus aujourd’hui qu’une vaste jacquerie, était vraiment remarquable : les quatre bandes, représentées par quatre bannières, noire, rouge, jaune et blanche, ont chacune une mission à remplir :
— (Achille Poussielgue, Relation de voyage de Shang-haï à Moscou, par Pékin, la Mongolie et la Russie asiatique, 1864)
La bannière noire est chargée de tuer ;
La bannière rouge d’incendier ;
La bannière jaune de piller, et d’arracher par des supplices, l’argent des victimes ;
La bannière blanche d’approvisionner les autres de vivres.Mais, avant cette époque, un formidable soulèvement menaçait déjà la dynastie régnante. Les Tchang-Mao ou Taï-ping, les « rebelles aux longs cheveux », s’étaient emparés de Nan-King en 1853 et de Shang-Haï en 1855. S’Hiène-Fong mort, son jeune fils eut fort à faire pour repousser les Taï-ping. Sans le vice-roi Li, sans le prince Kong, et surtout sans le colonel anglais Gordon, peut-être n’eût-il pu sauver son trône.
— (Jules Verne, Les Tribulations d’un Chinois en Chine, 1879)
Traductions
[modifier le wikicode]Anagrammes
[modifier le wikicode]→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
[modifier le wikicode]- Taiping sur l’encyclopédie Wikipédia