Saracène
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Du latin Saraceni.
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
Saracène | Saracènes |
\sa.ʁa.sɛn\ |
Saracène \sa.ʁa.sɛn\ masculin et féminin identiques
- Sarrazin, Arabe.
Le prêtre répond tranquillement : qu’il n'y a là que du vin et du pain, et il félicite le Saracène de ce que Dieu a daigné, par un miracle, lui ouvrir les yeux .
— (Hermann Ewerbeck, Qu’est-ce que la Bible ? : d’après la nouvelle philosophie allemande, Paris, 1850, p. 87)Informé très exactement par le Saracène du jour et de l’heure à laquelle ils devaient fondre sur eux, il fondit lui-même sur eux à l’endroit appelé Mu ’ta (Mothous). Il tua trois émirs et un grand nombre des hommes. Un émir du nom de Khâlid, qui était surnommé « Sabre de Dieu », s’échappa.
— (A.-L. de Premare, Les fondations de l’Islam: entre écriture et histoire, Éd. du Seuil, 2002, p. 406)C’est vers ce temps qu’un vaillant guerrier, Nicolas Szentpâli, surnommé le Saracène, détermina Sigismond à venger l’échec de Nicopolis. On commença les opérations par la Bosnie, déjà reconquise par les armes du général hongrois Péterfi, qui poussa en avant jusqu’à Nisse, où le grand-vizir avait pris une forte position avec quatre-vingt mille hommes.
— (Société de Littérateurs, La Hongrie ancienne et moderne : histoire, arts, littérature, monuments, Paris, 1851, p. 94)
Nom propre
[modifier le wikicode]Nom propre |
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Saracène \sa.ʁa.sɛn\ |
Saracène \sa.ʁa.sɛn\ féminin
- Arabie pétrée, que Ptolémée place au couchant des montagnes noires en tirant vers l'Egypte[1].
De Beausobre déclare que Scythien n'était pas de Scythie, mais de la Saracène et que c'était un philosophe arabe qui n'avait pas vécu au temps des apôtres ; il montre qu'au point de vue des dates, ce récit est insoutenable.
— (Claude Gétaz, La tentation de Saint Antoine, de Gustave Flaubert (version de 1849), Claude Gétaz, 2013, p. 158)Notre voyageur, après avoir traversé la Saracène, franchit le Ouadi-Nasb, et dessine, comme avait fait Niebhur,le rocher des Pèlerins. M. Laborde se rendit après dans une petite plaine nommée Sarbout-el-Cadim, pour y visiter en détail les antiquités que le savant danois avait découvertes en 1761...
— (Société d’auteurs, Annales des voyages, de la géographie, de l’'histoire et de l’archéologie, Paris, 1834, p. 175)
Traductions
[modifier le wikicode]Anagrammes
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