Phoenicusa
Apparence
Étymologie
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Nom propre
[modifier le wikicode]Cas | Singulier |
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Nominatif | Phoenicusă |
Vocatif | Phoenicusă |
Accusatif | Phoenicusăm |
Génitif | Phoenicusae |
Datif | Phoenicusae |
Ablatif | Phoenicusā |
Phoenicusa \Prononciation ?\ féminin
- (Géographie) Filicudi, île éolienne.
citra vero Siciliam ex adverso Metauri amnis XXV ferme p. ab Italia septem Aeoliae appellatae, eaedem Liparaeorum, Hephaestiades a Graecis, a nostris Volcaniae, Aeoliae, quod Aeolus Iliacis temporibus ibi regnavit.
— (Pline le Jeune, Naturalis Historia, III)
Lipara cum civium Romanorum oppido, dicta a Liparo rege, qui successit Aeolo, antea Milognois vel Meligunis vocitata, abest XXV ab Italia, ipsa circuitu paulo minor V. inter hanc et Siciliam altera, antea Therasia appellata, nunc Hiera, quia sacra Volcano est, colle in ea nocturnas evomente flammas.
tertia Strongyle, a Lipara VI p. ad exortum solis vergens, in qua regnavit Aeolus ; quae a Lipara liquidiore tantum flamma differt, e cuius fumo, quinam flaturi sint venti in triduo, praedicere incolae traduntur; unde ventos Aeolo paruisse existimatum. quarta Didyme, minor quam Lipara. quinta Ericusa, sexta Phoenicusa, pabulo proximarum relictae. novissima eademque minima Euonymos. hactenus de primo Europae sinu.- en deçà de la Sicile, vis-à-vis le fleuve Métaure, à 25.000 pas environ de l'Italie, les sept îles Éoliennes, appelés aussi Liparéennes, Hephestiades par les Grecs, Vulcaniennes par les Latins. Elles doivent leur nom à Eole, qui y régnait au temps de la guerre de Troie.
La première est Lipari, avec une ville dont les habitants jouissent des droits de citoyens romains; elle a été ainsi nommée du nom du roi Liparus, qui succéda à Eole; auparavant elle s'appelait Melogonis ou Meligunis : elle est à 25.000 pas de l'Italie, le circuit n'en a pas tout à fait autant.
Entre Lipari et la Sicile est une autre île appelée jadis Therasia, maintenant Hiéra, parce qu'elle est consacrée à Vulcain : elle a une colline qui vomit des flammes pendant la nuit. La troisième est Strongyle, à 1.000 pas de Lipari, au levant : c'est là que régna Eole; elle ne diffère de Lipari que par une éruption de flammes plus éclatantes : on assure que, par l'inspection de la fumée du volcan, les habitants prédisent trois jours à l'avance les vents qui vont souffler; de là l'opinion que les vents obéissaient à Éole. La quatrième, Didyme, est moindre que Lipari; la cinquième est Ericusa; la sixième, Phaenicusa, abandonnée au pâturage des bestiaux des îles les plus voisines; la dernière, et la plus petite, est Evonymos. Tel est le premier golfe de l'Europe. — (traduction)
- en deçà de la Sicile, vis-à-vis le fleuve Métaure, à 25.000 pas environ de l'Italie, les sept îles Éoliennes, appelés aussi Liparéennes, Hephestiades par les Grecs, Vulcaniennes par les Latins. Elles doivent leur nom à Eole, qui y régnait au temps de la guerre de Troie.
Voir aussi
[modifier le wikicode]- Phoenicusa sur l’encyclopédie Wikipédia (en latin)
Références
[modifier le wikicode]- « Phoenicusa », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage