Moritasgus
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Nom propre signifiant littéralement « Blaireau-de-Mer »
Nom propre
[modifier le wikicode]Moritasgus *\Prononciation ?\ masculin
- (Mythologie) Dieu guérisseur gaulois.
Prénom
[modifier le wikicode]Moritasgus *\Prononciation ?\ masculin
- Prénom gaulois.
- Nom d'un chef gaulois.
Références
[modifier le wikicode]- Jean-Paul Savignac, Dictionnaire français-gaulois, La Différence, Paris, 2004, ISBN 978-2-72911529-6, page 65
Étymologie
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- Mot gaulois.
Nom propre
[modifier le wikicode]Cas | Singulier |
---|---|
Nominatif | Moritasgus |
Vocatif | Moritasge |
Accusatif | Moritasgum |
Génitif | Moritasgī |
Datif | Moritasgō |
Ablatif | Moritasgō |
Moritasgus \Prononciation ?\ masculin
- Dieu guérisseur chez les Senones.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Nom d’un chef gaulois.
At Caesar principibus cuiusque civitatis ad se evocatis alias territando, cum se scire quae fierent denuntiaret, alias cohortando magnam partem Galliae in offiicio tenuit. Tamen Senones, quae est civitas in primis firma et magnae inter Gallos auctoritatis, Cavarinum, quem Caesar apud eos regem constituerat, cuius frater Moritasgus adventu in Galliam Caesaris cuiusque maiores regnum obtinuerant, interficere publico consilio conati, cum ille praesensisset ac profugisset, usque ad fines insecuti regno domoque expulerunt et, missis ad Caesarem satisfaciendi causa legatis, cum is omnem ad se senatum venire iussisset, dicto audientes non fuerunt. Tantum apud homines barbaros valuit esse aliquos repertos principes inferendi belli tantamque omnibus voluntatum commutationem attulit, ut praeter Aeduos et Remos, quos praecipuo semper honore Caesar habuit, alteros pro vetere ac perpetua erga populum Romanum fide, alteros pro recentibus Gallici belli officiis, nulla fere civitas fuerit non suspecta nobis. Idque adeo haud scio mirandumne sit, cum compluribus aliis de causis, tum maxime quod ei, qui virtute belli omnibus gentibus praeferebantur, tantum se eius opinionis deperdidisse ut a populo Romano imperia perferrent gravissime dolebant.
— (César, De bello Gallico, 5, 54)- César, après avoir fait venir près de lui les principaux de chaque cité, effraya les uns en leur déclarant qu'il était instruit de leurs desseins, fit aux autres des exhortations, et contint dans le devoir une grande partie de la Gaule. Cependant les Sénons, nation très puissante et jouissant d'un grand crédit parmi les Gaulois, avaient, en plein conseil, résolu la mort de Cavarinos que César leur avait donné pour roi : il descendait des anciens chefs du pays, et Moritasgos, son frère, y régnait à l'arrivée de César en Gaule. Cavarinos qui, dans le pressentiment de son sort, s'était enfui, avait été poursuivi jusque sur leurs frontières et chassé du trône et de la cité. Ils avaient député vers César pour justifier leur conduite, et en avaient reçu l'ordre de lui envoyer tous leurs sénateurs, ordre auquel ils n'obéirent pas. Les Barbares étaient si fiers d'avoir trouvé parmi eux un peuple qui eût osé le premier faire la guerre aux Romains, et cela avait produit un tel changement dans l'opinion générale, qu'à l'exception des Héduens et des Rèmes, que César considéra toujours singulièrement, les uns pour leur ancienne et constante fidélité au peuple romain, les autres pour leurs services récents dans cette guerre, il n'y eut presque pas une cité qui ne nous fût suspecte. Et je ne sais, sans parler des autres motifs, s'il faut s'étonner qu'une nation qui l'emportait sur toutes les autres par le mérite militaire, et qui se voyait déchue de sa haute renommée, eût pu sans une vive douleur supporter le joug du peuple romain.
Voir aussi
[modifier le wikicode]- Moitasgos sur l’encyclopédie Wikipédia
- Moritasgus sur l’encyclopédie Wikipédia (en anglais)
Références
[modifier le wikicode]- « Moritasgus », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage