Monacois
Apparence
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Étymologie
[modifier le wikicode]Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier et pluriel |
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Monacois \mɔ.na.kwa\ |
Monacois \mɔ.na.kwa\ masculin (pour une femme, on dit : Monacoise) (Vieilli)
- (Géographie) Habitant ou personne originaire de la principauté de Monaco.
- Et déjà le Suisse refermait la porte, lorsqu’avisant l’habit court, la mine longue et les poches pleines de ces étranges visiteurs, il voulut bien descendre jusqu’à les humilier en disant : « Qui êtes-vous ? — Des Monacois. — Qu’est-ce que c’est que ça ? — Des serviteurs très-humbles du prince qui lui apportent des suppliques, des complimens et des oranges. — Entrez. » — (Le Figaro du lundi 3 janvier 1831, page 2, colonne de droite[1].)
- Honoré IV régnait tranquillement, lorsque arriva la révolution de 89. Les Monacois en suivirent toutes les phases avec une attention toute particulière, puis lorsque la république fut proclamée en France, ils profitèrent d’un moment où le prince était je ne sais où, s’armèrent de tout ce qu’ils purent trouver sous leurs mains, et marchèrent sur le palais qu’ils prirent d’assaut, et dont ils commencèrent par piller les caves, qui pouvaient contenir douze à quinze mille bouteilles de vin. Deux heures après, les huit mille sujets du prince de Monaco étaient ivres. — (Alexandre Dumas, Une Année à Florence, 1841, édition de 1861, « La principauté de Monaco », page 89. Voir dans Wikisource : s:fr:Une Année à Florence/La principauté de Monaco et s:fr:Page:Dumas - Une Année à Florence.djvu/91 pour la page 89)
Notes
[modifier le wikicode]- Ce mot est un gentilé. Un gentilé désigne les habitants d’un lieu, les personnes qui en sont originaires ou qui le représentent (par exemple, les membres d’une équipe sportive).
Synonymes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]- → voir Monégasque
Anagrammes
[modifier le wikicode]→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
[modifier le wikicode]- « Monacois » dans André Rolland de Denus, Dictionnaire des appellations ethniques de la France et de ses colonies (DAEFC), 1889, Paris, Émile Lechevalier éditeur, VIII pages + 666 colonnes, 25 cm → [version en ligne], colonne 332
- ↑ Fac simile procuré en ligne par Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2668457/f2.image.r=Monacois?rk=21459;2 . Consulté le 27 février 2018.