Dreyfus
Étymologie
[modifier le wikicode]- De l’allemand Dreifuß (« trépied »), composé de drei (« trois ») et de Fuß (« pied ») ; possiblement une réinterpretation de Trévoux, ville de l’Ain en France, où habitèrent de nombreux Juifs aux XVe siècle[1], ou peut-être dérivé de Troyes, Trêves, ou Trévise[2].
Nom de famille
[modifier le wikicode]Dreyfus \dʁe.fys\ masculin et féminin identiques
- Nom de famille juif, originaire de la vallée du Rhin, surtout connu par Alfred Dreyfus, militaire français qui, à la fin du XIXe siècle, fut victime d’une erreur judiciaire et dont la condamnation provoqua une crise politique majeure, l’affaire Dreyfus (1894–1906).
Ne cherchez pas de terre, « on est en hydroponie, explique Gilles Dreyfus. L’eau, mélangée à des sels minéraux et des nutriments, apporte aux racines ce qu’elles trouvent habituellement dans la terre. »
— (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 1er février 2023, page 6)Fondée sur Valérie Poulain de Saint Père, Axel Dreyfus et Lionel Auroux en 2021, elle est la première école systémique sur le sujet.
— (journal Le Journal du dimanche, 2 avril 2023, page 24)L’affaire Dreyfus nous a montré que l’immense majorité des officiers et des prêtres concevait toujours la justice à la manière de l’Ancien Régime et trouvait toute naturelle une condamnation pour raison d’État.
— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre III, Les préjugés contre la violence, 1908, page 143)Il détestait les métèques, s’indignait qu’on permît aux Juifs de se mêler des affaires du pays, et il était aussi convaincu de la culpabilité de Dreyfus que ma mère de l’existence de Dieu.
— (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 48)
Dérivés
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Références
[modifier le wikicode]- ↑ Jean Germain, Jules Herbillon, Dictionnaire des noms de famille en Wallonie et à Bruxelles, Racine, Bruxelles, 2007, ISBN 978-2-87386-506-1
- ↑ M. Catane, « Les noms des Juifs d’Obernai en 1784 et 1808 », Revue internationale d’onomastique, 1975, 27-1 pp. 53-66
