Discussion:sur

On ne fait pas mention ici des nouvelles acceptions de la préposition sur que l'on retrouve à Paris aujourd'hui.

• J'habite sur Paris. [Message du 29 juillet 2007 à 09:28 de 83.199.121.171]

Cette acception a été ajoutée à l'article. Merci pour votre aide. Stéphane8888 (discuter) 29 juillet 2007 à 17:04 (UTC)

Je crois qu'il s'agit d'un usage incorrect, ou à tout le moins parisien, de la préposition sur. [1] [2] 83.199.121.171

Je crois que ça se dit aussi en province. Merci d'avoir rajouter votre précision. Ce n'est en effet pas une formule traditionnellement correcte. Stéphane8888 (discuter) 29 juillet 2007 à 18:32 (UTC)

Cela se dit effectivement aussi en province. Cet emploi de "sur" à la place de "à" tend à se répandre et à se généraliser surtout parmi les jeunes. N'est-ce pas un peu triste?

sur peut effectivement avoir le sens de vers (se diriger sur Paris), ou le sens de dans la région de (et non pas le sens de à, à mon avis) : habiter sur Paris. Dans les deux cas, je ne vois vraiment pas pourquoi il faudrait considérer ça comme incorrect (ou comme triste). Le premier lien se trompe sur le sens, je pense, il n'est donc pas pertinent, et l'auteur est dans une logique de condamnation de tous les usages qui ne sont pas indiqués dans le dictionnaire qu'il utilise.

Je ne sais pas si ces usages sont récents ou pas, ce serait intéressant d'étudier ça. Lmaltier 2 février 2009 à 15:41 (UTC)

Pour l'usage (que je qualifierais plus de moderne que de jeune), c'est en effet différent de à. On peut être sur Paris sans pour autant être à Paris. Quand je l'entend, je pense plutôt à une localisation globale (aux alentours), voire à une notion d'accessibilité. Une meilleure définition je pense serait « dans les alentours de ». - Dakdada (discuter) 2 février 2009 à 16:03 (UTC)

On est d'accord, sauf que aux alentours de Paris exclut la ville de Paris elle-même, alors que sur Paris n'exclut pas Paris, mais laisse seulement un certain flou. Il est difficile de trouver un équivalent exact, ce qui explique peut-être pourquoi cet usage est assez répandu. Lmaltier 2 février 2009 à 16:28 (UTC)

Dans mon idée « Dans les alentours » évoquait justement l'inclusion du lieu lui-même (y a-t-il une nuance entre dans les alentours et aux alentours ?). M'enfin bref, on est d'accord je pense que « sur Paris » inclus Paris et ses alentours proches (c'est-à-dire suffisamment pour se rendre à Paris aisément). - Dakdada (discuter) 2 février 2009 à 16:37 (UTC)

Dans ce cas on pourrait toujours dire "habiter dans la région parisienne". Cet emploi de sur est juste incorrect à mon avis. Il ne s'agit pas de condamner des utilisations qui ne sont pas dans un dictionnaire, mais de celles qui ne le sont dans aucun et qui ont un équivalent Français correct. Il n'existe aucune définition de "habiter sur une ville" vous y allez juste de votre compréhension personnelle ce qui est incorrect. C'est du jargon parisien qui tend à se généraliser, je trouve ça triste également. Il ne nous viendrai pas à l'idée d'accepter "aller au boucher" car beaucoup de gens l'utilisent. Il en va de même ici, je pense que cette utilisation de "sur" devrait être retirée. - 217.70.85.68 18 mars 2011 à 14:12 (UTC)

Sans doute est-ce une ellipse de sur le territoire de. --Pjacquot 18 mars 2011 à 14:18 (UTC)

Je note que les messages ci-dessus date de dix ans ! Force est de constater qu'à présent le combat est perdu. D'ailleurs la maladie n'a pas atteint que les phrases exprimant l'idée de domicile, loin de là ! Voici quelques observations du phénomène dont je faisais part sur le site "Parler Français" :

"Hélas, on ne peut que constater que nous sommes en ce moment au plus fort de ce que j'ai entendu un linguiste appeler, il y a quelques années, le "surisme" !

Ce petit mot, "sur", tend de nos jours à remplacer tout autre mot de liaison (à, pour, pendant, dans, à propos, etc.).

Ainsi, lorsqu'un homme politique ou médiatique se trouve confronté à une difficulté pour finir une phrase, il se rabat sur le mot "sur" (ça ne mange pas de pain, on peut le mettre à toutes les sauces et c'est à la mode, alors pourquoi s'en priver ?).

Par exemple, je ne sais plus quel médiatiseur, s'exprimant sur Canal+ le 31/01/15 à 13h15, déclare à propos de l'hypocondrie : [c'est] "la maladie de ceux qui ont un rapport irraisonné [un instant d'hésitation]... sur la santé".

Le dernier surisme magistral que j'ai relevé est celui-ci, de Michel Cymes, le 09/03/15 au Grand Journal de Canal+, à propos de l'émission où il a vécu (avec Adriana K.) comme un homme préhistorique : "on a dormi sur la grotte".

Précédemment, j'avais noté "On se baigne sur le lagon" (F2, 02/04/14, 20h 38). (c'est terrible : toute ma vie j'ai rêvé de me baigner dans un lagon, mais maintenant c'est le bain sur le lagon qui semble souhaitable au commun des baigneurs...)

Et encore : "La pression sur laquelle il est" (Noël Mamère, 7-9 de France Inter à 8h 28'09 "

Tout est joué ! Amicalement, Bernard de Go Mars

Préfixe ?

Je laisse aux plus savants que moi le soin de se pencher sur le point cité en rubrique. Ne devrait-il pas y avoir une entrée comme préfixe ? Je pense à la citation suivante, que je lègue à qui voudra bien développer ce sujet: #* Si le variant Omicron s’est montré capable d’infecter des personnes vaccinées en grand nombre, les personnes non vaccinées demeurent surreprésentées parmi les patients hospitalisés et les décès. — (Radio-Canada, Le Canada franchit la barre des deux millions de cas de COVID-19, ici.radio-canada.ca, 26 décembre 2021) DenisdeShawi (discussion) 27 décembre 2021 à 16:03 (UTC)