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Discussion:battre son plein

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Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Dernier commentaire : il y a 1 an par Pamputt dans le sujet Avis de l’Académie française

Au pluriel, dit-on : Les fêtes battaient son plein ou Les fêtes battaient leur plein. IL faur dire SON plein puisque c'est le son qui est plein (de sonorité)

Non, non, on dit bien : les fêtes battaient leur plein... Plein est ici substantivé. L'origine de la locution est maritime, et n'a rien à voir avec le son. Lmaltier 18 octobre 2006 à 20:18 (UTC)Répondre


Autres Citations

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Je place ici des citations de l'article que je trouve surnuméraires :

    • Le medecin doit connaitre ce detail, et avertir les malades et leurs familles de la rechute, qui est inevitable tant que la "maladie" bat son plein. — (Dr. Burlureaux, Professeur Agrégé Libre Du Val-De-Grace La lutte pour la santé, Essai de pathologie générale, Paris 1908)
    • Les réceptions du palais Farnèse battaient leur plein. — (André François-Poncet, Au Palais Farnèse, souvenirs d’une ambassade à Rome, 1938-1940, 1961, A. Fayard)
    • La frénésie californienne, la prostitution et le jobardisme civilisateur battaient leur plein. — (Léon Bloy, Le Désespéré, XI)
    • Vers cinq heures, les jours où il faisait beau, ces dimanches de Mme Laudet battaient leur plein. — (Marcel Proust, Jean Santeuil, tome I)

Plaidoyer en faveur de battent son plein

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Toujours en terme de logique, il apparaît nécessaire d’apporter ici une précision qui semble avoir échappé aux linguistes, sur l’origine de l’expression. Sans remettre en cause officiellement leur décision, je n’apporterai aucune modification à la page de l’article. Simplement je noterai dans cette page de discussion un aspect des plus importants que l’on s’ingénie à passer sous silence, en affirmant que la seule version est celle devenue officielle que tout esprit étroit se doit de suivre à la lettre. Ce serait dommage que le wiktionnaire ne montre pas plus de finesse en rétablissant une vérité que l’on cherche à cacher pour se donner raison.
L’origine de l’expression remonte, dit-on, au XIXème siècle, et serait associée à un terme de marine (version officielle). Certes, certes. Qu’en est-il alors des pauvres bougnats qui n’ont jamais vu la mer ? Comment peuvent-ils comprendre l’idée de paroxysme qui se cache derrière la ligne de haute mer ? Alors que…

Comme à mon habitude (désagréable, voire insupportable pour certains) je porte haut le cri de l’injustice, en affirmant très haut et très fort, contre vents, marées et tempêtes, battant leur plein, que l’origine de cette expression est largement plus populaire qu’on ne voudrait le faire penser, et qu’elle se rapporte à une réalité universellement ressentie par une population en grande partie illettrée et campagnarde : celle des tambours ou des cloches au son desquels battait le rythme de la vie. Et ceci bien avant 1850 !
N’oublions pas cet aspect du patrimoine. Tout de même ! Ah, çà ! Les traces sont partout : ici ou ou encore .

Mon Dieu, sois témoin de cette énorme lacune qui oblige à l’incohérence, et rétablis ici même la faible voix du pillot.

Il faut des références. Certes. Ben, on en trouve pas. On ne trouve que des références, et en abondance, sur la décision officielle d’affecter son comme adjectif possessif en lieu et place de nom commun et, par conséquent, de définir le pluriel comme leur en la place de son. Alors quel argument me retournerez-vous pour affirmer le deuxième ? Ah, ah, ah : aucun, mon brave, aucun. Au piquet, mauvais élève, insubordonné, rebelle et ignorant. Commencez par apprendre correctement vos leçons par cœur ! (et le coeur de battre le son plein de l’injustice et de l’incohérence). Une petite voix sortie de l’ombre de nulle part murmure : dans les occasions remarquables de la vie quotidienne des braves gens, les cloches et les tambours battaient le son plein et indiquaient que l’instant était d’importance ! Nul ne m’en fera démordre.

Ce n’est qu’après, bien après, au fil du temps qui passe que l’intellectuel s’est emparé de cette réalité reconnue pour élargir la signification à d’autres sensations qualifiant le plus haut. C’était une bonne explication de sa signification. Détachée alors du mot son elle perdait la valeur de sa présence, que l’on pouvait aisément substituer par le possessif. Les vagues ou les marées battant son plein n’atteignent pas leur cible. Que ceci soit dit, écrit et fasse son chemin dans les âmes sensibles.
-- Supreme assis (grain de sel) 11 novembre 2015 à 10:32 (UTC)Répondre

En suite à ce plaidoyer, j’ouvre donc une page-brouillon dédiée dans mon espace réservé à cet effet.-- Supreme assis (grain de sel) 3 avril 2016 à 08:07 (UTC)Répondre

Avis de l’Académie française

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C'est ici. J'essaierai d'ajouter une note plus tard (ou au moins une référence). Pamputt [Discuter] 24 janvier 2023 à 12:59 (UTC)Répondre