Discussion:assistante maternelle
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Soit Béotien nominalise les flexions féminines de tous les métiers en français, soit il reconnait qu'une assistante, fut-elle maternelle et maternante, est un métier comme un autre qui ne relève pas de sage-femme ou prudhomme...
--Diligent 30 avril 2010 à 11:22 (UTC)
- On remarquera toute l’ambiguité de l'administration française qui dans un même texte de loi emploie des termes différents
- Dans « Loi n°92-642 du 12 juillet 1992 relative aux assistants maternels et assistantes maternelles et modifiant le code de la famille et de l'aide sociale, le code de la santé publique et le code du travail », les termes assistants maternels et assistantes maternelles sont employés en équivalence.
- Par contre, l'article 18 de cette même loi se limite aux assistantes maternelles, au féminin :
- Les agréments délivrés aux assistantes maternelles pour l'accueil de mineurs à titre non permanent antérieurement à la date d'entrée en vigueur des dispositions réglementaires prévues à l'article L. 421-12 du code de l'action sociale et des familles demeurent valables pendant une période de cinq années suivant cette date, si elles accueillent depuis cinq ans au moins, en tant qu'assistantes maternelles agréées, des mineurs à titre non permanent.Par dérogation aux dispositions du cinquième alinéa de l'article L. 421-1 du code de l'action sociale et des familles, le président du conseil général peut, pour chaque assistante maternelle visée à l'alinéa précédent, prendre une décision de dispense de l'obligation de justifier de la formation définie à l'article L. 149-1 du code de la santé publique pour les renouvellements ultérieurs de leur agrément...
- Il faut y voir certainement que certains emplois des termes sont génériques en tant que secteur d'activité, d'autres sont des noms d'activités professionnelles précises.--✍ Béotien lambda ☏ 30 avril 2010 à 11:29 (UTC)
Que le législateur français soit un con machiste, on le sait. La proposition de loi sur la burqa le prouve amplement (je te prive de ta liberté de t'habiller comme tu l'entends pour te soustraire à celle de ton mari qui -peut-être- t'oblige à la porter).
Le linguiste, doit-il :
- renseigner comme substantif féminin les professions majoritairement féminines ? puéricultrice, assistante sociale, prostituée
- et de ce fait entériner un état de fait qui féminise les professions subalternes...
- entériner la masculinité (madame le ministre, l'officier Martine Dupont est désormais colonel) des professions d'encadrement
- et de fait entériner la dichotomie homme/haut/dominant, femme/bas/dominée
- opérer, par dessus le marché, un subtil distinguo en prêtant au législateur des intentions (au masculin, c'est le nom du métier des torcheuses de cul des gniards ; au féminin, c'est la torcheuse elle-même) qu'il n'a pas dans sa « Loi n°92-642 du 12 juillet 1992 relative aux assistants maternels et assistantes maternelles » ?
--Diligent 30 avril 2010 à 15:40 (UTC)
- Le distinguo, pour ne parler que de ça, il est clairement dans l'aricle du Parisien que tu as cité dans la page :
« L'Assemblée nationale a examiné jeudi une proposition de loi sénatoriale visant à donner un cadre juridique aux maisons d'assistants maternels.(générique)
Le texte, repris par les députés Nouveau Centre, a déjà été voté au Sénat à l'instigation du centriste Jean Arthuis, président du Conseil général de Mayenne. Il doit faire l'objet d'un vote solennel des députés mardi. M. Arthuis a soutenu la création, à titre expérimental, dans son département, de maisons d'assistantes maternelles (profession) rassemblant trois à quatre assistantes (profession). Devant les députés, le secrétaire d'Etat à la Fonction publique Georges Tron a plaidé en faveur de "toutes les initiatives" prises pour allier "souplesse et pragmatisme" en matière de garde d'enfants. "Nous serons bientôt en pénurie" d'assistants maternels (générique, pas hommes), a fait valoir le rapporteur NC du texte, Yvan Lachaud, pour défendre la généralisation de cette expérimentation. Le texte permet la création de maisons d'assistants maternels (générique, puique ce sont essentiellement des femmes)à partir de quatre assistants(générique, puique ce sont essentiellement des femmes), dans un local hors du domicile, chaque assistante (profession) pouvant prendre en charge quatre enfants. Les assistantes (profession, il s'agit bien de femmes), placées sous le contrôle du service de la PMI (protection maternelle et infantile), sont payées directement par les parents. Ces derniers emploient une seule assistante (profession) mais autorisent celle-ci à déléguer temporairement la garde de leurs enfants à leurs collègues travaillant dans la même maison. Un moyen, selon M. Lachaud, de "garantir une amplitude horaire inédite". La délégation d'accueil ne sera pas obligatoire, ne sera pas rétribuée et nécessitera l'accord écrit de l'assisant maternel (générique) délégataire, selon le texte modifié par les députés. En outre, l'asistant maternel (générique) recevant délégation ne pourra effectuer plus d'heures que celles figurant dans son contrat. »
Enfin, moi je le lis comme ça. --✍ Béotien lambda ☏ 30 avril 2010 à 16:01 (UTC)
- Pour moi, assistante maternelle est un substantif féminin, assistant maternel est un substantif masculin, l'un comme l'autre pouvant être utilisé comme terme générique s'appliquant aux deux sexes (et dans le texte qui précède, les deux sont utilisés indifféremment, à mon avis). Il n'y a donc pas de gros problème, il faut simplement l'expliquer. Lmaltier 30 avril 2010 à 16:55 (UTC)
- Oui, il est normal que l'article principal soit assistante maternelle (qui ne doit pas être défini simplement comme Féminin singulier de assistant maternel) puisque assistant maternel est un néologisme. Si l'article assistante maternelle avait existé et que assistant maternel avait été le Mot du jour, on aurait vidé l'article existant pour remplir le néologisme ?
- Heureusement que les hommes ne se mettent pas à la lessive comme lavandiers, sinon je craindrais le pire pour l'article lavandière. --✍ Béotien lambda ☏ 30 avril 2010 à 17:43 (UTC)
- Tout à fait d'accord. Certains noms peuvent être masculins ou féminins selon le sexe (en général ils finissent par e) mais, sinon, tous les noms sont soit féminins, soit masculins. oie, lionne, comtesse sont des noms féminins à part entière, même si certains sont traités dans les dictionnaires au même endroit que le nom masculin correspondant pour des raisons de place.
- Je précise ce que je voulais dire : quand on pense à une personne précise, on emploie en principe le mot adapté mais, quand on ne pense pas à une personne précise, on emploie soit le masculin, parce que les termes génériques sont plutôt au masculin, soit le féminin, parce que la plupart sont des femmes. C'est exactement le même cas que assistante sociale et assistant social. Lmaltier 30 avril 2010 à 18:07 (UTC)
bon, bah les fermières, les puéricultrices, les agentes, les ambulancières, etc., attendent votre nominalisation. On ne peut pas se battre bec et ongle pour un assistante quelconque et laisser actrice, danseuse, etc. en flexion ! --Diligent 30 avril 2010 à 19:42 (UTC)
- Oui, il y a beaucoup de pages à améliorer pour éliminer les Féminin (ou Masculin) en début de définition alors que ce sont des noms, y compris dans les pages absurdes du genre réflexions : Féminin pluriel de réflexion. Lmaltier 30 avril 2010 à 20:06 (UTC)
Je tente de neutraliser les articles et flexions plurielles de fermière(s), puéricultrice(s), agente(s) et ambulancière(s) en :
- conservant l'article principal masculin singulier (convention dictionnairique dont la transgression serait non-neutre : ab absurdo : Pourquoi l'article principal serait pisseuse plutôt que pisseux ?
- décrivant la forme féminine comme « Équivalent féminin de… » (afin d'éviter la redondance, si bien sûr il n'y a pas de différence sémantique en dehors du genre).
- décrivant la forme féminine plurielle en « Pluriel de l’équivalent féminin de… » (car c'est une flexion de la forme féminine, et pour éviter au lecteur d'avoir à suivre 2 liens)
- décrivant la forme masculine plurielle « Pluriel de … » (et non « Masculin pluriel de »). Stephane8888 ✍ 12 mai 2010 à 10:10 (UTC)
Certaines de propositions continuent à poser le même problème. écrire équivalent féminin de est un peu court en général, parce que ça ne veut pas dire grand chose sur le sens. Mais la définition peut bien sûr se référer au mot masculin. Selon les cas, on peut par exemple mettre : femme exerçant le métier de... (dans le cas où le nom du métier est habituellement utilisé au masculin), ou Femelle du lion, ou une autre formulation adaptée au cas, ou bien une définition complète normale (ce qui s'impose vraiment dans le cas de assistante maternelle). Je suis 100 % contre la formulation Pluriel de l'équivalent féminin de mais, si on veut éviter un clic supplémentaire, on peut très bien mettre quelque chose du genre Pluriel de ... (équivalent de ... en parlant d'une femme).. Lmaltier 12 mai 2010 à 16:17 (UTC)