Alan Gardiner, Egyptian Grammar: Being an Introduction to the Study of Hieroglyphs, Oxford University Press, Griffith Institute, Londres, 1957, ISBN0-900416-35-1
Cette forme de pronom est attachée directement au mot qu’il suit et change de sens en fonction du mot auquel il est attaché :
quand il est suffixé à un nom, il indique la possession du nom ;
quand il est suffixé à un verbe à conjugaison suffixée, il indique le sujet du verbe ;
quand il est suffixé à un verbe à l’infinitif (spécifiquement un verbe intransitif) dont le sujet n’est pas exprimé, il indique le sujet du verbe ;
quand il est suffixé à un verbe à l’infinitif transitif dont le sujet n’est pas exprimé ou est omis, il indique l’objet du verbe ;
à la troisième personne, quand il est attaché à un participe prospectif, il indique le sujet de la proposition ;
quand il est suffixé à un participe tel que 𓇋𓅱, jw ou une particule parenthétique telle que 𓐍𓂋𓀒, ḫr, il indique le sujet de la clause ;7
quand il est attaché à une préposition, il indique l’objet de celle-ci ;
quand il suit un adjectif relatif tel que 𓈖𓏏𓏭, ntj ou 𓈖𓏏𓏏, ntt, il indique le sujet de la proposition relative (sauf à la première personne du singulier et à la troisième personne commune).
James P. Allen, Middle Egyptian: An Introduction to the Language and Culture of Hieroglyphs, Cambridge University Press, 2010, 511 pages, ISBN9781139486354 → [version en ligne]
Friedrich Junge, Late Egyptian Grammar: An Introduction, Oxford, Griffith Institute, 2005, page 52